| Colloque 
        Cancer & Sexualité, 10 décembre 2009, Paris 
		Comité scientifique 
        sous la présidence d’Alain Giami (Inserm U 822) : Philippe Amiel 
        (Institut Gustave Roussy), Norbert 
        Amsellem (Institut national du Cancer), Anne Brédart (Institut 
        Curie), Gérard Dabouis (Ligue nationale contre le cancer), 
        Sarah Dauchy (Institut 
        Gustave Roussy), Stéphane Droupy 
        (CHU de Nîmes), Giovanna Marsico (Cancer 
        Campus), Elisabeth Meloni Vieira 
        (Université Sao Paolo – Ribeirao 
        Preto) 
		La sexualité 
        est une composante centrale de l'identité et de la qualité de vie. Lorsqu'elle 
        provoque des effets délétères directs sur la fonction sexuelle (troubles 
        et dysfonctions, la maladie cancéreuse et ses traitements peuvent dégrader 
        la qualité de vie de manière significative. L’impact sur l’image et l’estime de soi, 
        et la «rupture biographique» que constitue la survenue de la maladie, 
        ont également des répercussions sur la vie relationnelle et la vie sexuelle. 
         
		Les stratégies 
        de prise en charge du cancer s’organisent dans une conception de plus 
        en plus globale de la personne malade, intégrant les dimensions psychosociales 
        affectées par la maladie. La qualité de la vie devient un objectif à part 
        entière qui pose question, dans les situations vécues, à de multiples 
        niveaux :  Quels sont les éléments de choix pour 
        le patient et les professionnels de santé dans les cas où l’on sait que 
        le traitement viendra perturber ou interrompre définitivement les fonctions 
        sexuelles ? Sauver (éventuellement) sa santé au détriment de sa vie sexuelle 
        est-il une alternative pour le patient ? Comment les soignants vivent-ils 
        ces situations ? Quel soutien et quel accompagnement imaginer pour les 
        malades, mais aussi, à un autre niveau, pour les professionnels de santé 
        confrontés à ces situations ? Quels peuvent être les apports des sciences 
        humaines et sociales dans ce domaine ? 
		L’objectif de 
        ce colloque est de présenter et de confronter les résultats de travaux 
        de recherche en sciences humaines et sociales et d’expériences d’accompagnement 
        menés en France et dans d’autres pays, notamment au Brésil. Il s’adresse 
        à un large public de professionnels de santé, chercheurs en santé, acteurs 
        associatifs et des politiques publiques nationales et territoriales en 
        cancérologie. 
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