C'est 
					au 1er janvier 2017 que l'obligation de tiers-payant est 
					censé s'appliquer pour les patients en ALD et en maternité. 
					Or même si le tiers-payant est plus facile pour ces 
					patients, car ne concerne que l'Assurance Maladie, il vous 
					faudra vérifier la validité des droits ouverts, s'assurer du 
					paiement, et faire les réclamations le cas échéant.
					C'est dès maintenant qu'il faut 
					résister en refusant ce carcan que l'on veut nous imposer 
					pour mieux nous soumettre. Les mois à venir 
					seront un test pour le gouvernement et les Caisses, pour 
					juger de la docilité des médecins. Les syndicats sont 
					unanimes (sauf un) : ne mettez pas le doigt dans l'engrenage 
					et refusez le tiers-payant systématique.
					
					
					Médecins 
					poursuivis pour défaut de tiers payant : l’UFML va mettre un 
					« module de signalement en place »
					
					Paris, le vendredi 23 décembre 2016 - A partir du 1er 
					janvier, l’application du tiers payant aux patients relevant 
					du régime ALD et aux femmes enceintes sera obligatoire. 
					Certaines organisations de médecins s’y refusent, dont 
					l’Union française pour une médecine libre qui appelle les 
					médecins à appliquer le tiers payant librement et à signaler 
					toute menace proférée par les caisses via un module qui sera 
					accessible dès les premiers jours de 2017 (il n’existe 
					cependant pas de sanctions officiellement définies). Les 
					réfractaires pourraient cependant être peu nombreux : 
					aujourd’hui déjà 73,7 % des médecins généralistes appliquent 
					le tiers payant aux patients en ALD, contre 66 % au premier 
					trimestre de l’année 2016. Chez les spécialistes ce taux 
					grimpe même jusqu’à 78,7 %, selon des chiffres présentés par 
					le ministère de la Santé. Concernant les femmes enceintes, 
					la marge de progression est plus importante puisque 45 % des 
					spécialistes seulement leur appliquent systématiquement le 
					tiers payant et 64,5 % des généralistes. Ces taux sont 
					cependant en augmentation par rapport au début de l’année.