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030203
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GROUPE
INFORMATION ET MOBILISATION
DES PSYCHIATRES
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Coordination nationale des psychiatres
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L'avenir
de la psychiatrie et des psychiatres n'est pas réjouissant
il devient catastrophique
Nous avons pu constater avec l'accord du 10 janvier le mépris
et le manque de considération envers les psychiatres de la part
de la CNAM et des syndicats verticaux (CSMF, SML) en nous octroyant
une obole.
Ces mêmes syndicats vont encore plus loin en étudiant des projets
qui réduiraient l'accès direct aux spécialistes : les patients
ne seraient plus remboursés sur la base du tarif de spécialiste
s'ils ne sont pas adressés par un généraliste !
Maintenant il nous faut agir : nous devons nous regrouper pour
montrer notre détermination : l'attitude craintive masochiste,
faite de verbiage sans action, ne mène à rien.
Dans 2 départements (Vaucluse et Vienne) nous avons fait une
enquête afin de connaître les actions que les psychiatres libéraux
seraient prêts à suivre. Nous avons proposé 3 options :
· Une action " silence radio " : ne plus accepter de nouveaux
rendez-vous et ne plus répondre au téléphone qui sera mis sur
répondeur avec renvoi sur le 15
· Une grève progressive : à savoir 1 jour de grève par semaine
durant 2 semaines puis 2 jours de grève les 2 semaines suivantes
etc…
· Appliquer systématiquement à toutes les consultations des
honoraires déterminés par la coordination avec engagement général
de se déconventionner si l'un d'entre nous l'était par la CPAM.
Les commentaires reçus montrent une attente quasi générale d'une
coordination nationale des psychiatres. Pour les actions certains
font la remarque qu'il faut tenir compte de ne pas mettre en
danger nos cabinets et de ne pas se couper des patients que
nous prenons déjà en charge.
L'action qui vient en tête est celle du silence radio, qui compte
tenu des remarques doit être aménagée : se donner du temps pour
prévenir nos patients qu'ils pourront nous contacter
L'idée d'une grève est celle qui est le moins partagée avec
une majorité de non
Enfin l'application systématiquement d'honoraires déterminés
par la coordination avec engagement de déconventionnement vient
juste après le silence radio, mais après consultation d'un juriste
nous risquons d'être condamnés pour entente illicite sur les
prix en fixant un prix unique.
Compte tenu des résultats de notre sondage local nous et des
contacts pris dans les autres départements a été décidé
une action " silence radio "
qui débute dans la semaine du 24février, de façon progressive
afin de bien prévenir nos patients et d'arriver dans la deuxième
partie de mars (période de discussions CNAM - syndicats pour
arriver à une convention le 31 mars) à un silence radio total
tous les jours.
Programme :
1ère semaine : silence radio les mardi 25 et jeudi27 février
2ème semaine : silence radio les mardi 4 mercredi 5 et jeudi
6 mars
3ème semaine : silence radio les lundi 10 mardi 11 mercredi
12 et jeudi 13 mars
4ème et 5ème semaines : silence radio total
Organisation :
Prévenir nos patients qu'ils pourront nous contacter soit en
leur donnant un autre n° de téléphone soit en les prévenant
qu'ils pourront laisser un message sur notre répondeur, bien
que cela ne soit pas signalé dans l'annonce, et que nous les
rappellerons.
Mettre sur votre répondeur l'annonce suivante : mouvement de
mécontentement et de protestation des psychiatres devant le
mépris et le manque de considération de notre travail de la
part de la caisse nationale d'assurance maladie : en cas d'urgence
faites 15.
Par ailleurs il faut renforcer l'application des consignes syndicales
(grève de la télétransmission, grève des vacations, et surtout
large utilisation du DE). Pour info la valeur moyenne de la
consultation psychiatrique en Europe est de 90€ avec par exemple
70 €en Allemagne et 150€ au Luxembourg.
Nous devrons être vigilants et actifs pour la suite : nouvelle
nomenclature pour les actes cliniques, mise en place des 3n°
des consultations (C3) ….
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Vous pouvez diffuser cette information à des
collègues.
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