Le 22 janvier 2003 


Syndicat des 
Psychiatres Français
-
Association Française 
de Psychiatrie


 

SAMEDI 18 JANVIER 2003 : 
RÉUNION « OUVERTE » AFP / SPF



75 confrères ont répondu à notre invitation. Après que l’AFP eut rapidement présenté l’importance politique -dans le difficile contexte actuel- de ses Journées Nationales qui venaient de se dérouler et de ses prochaines Journées régionales (à Colmar, le 8 mars ; à Paris, les 22 et 23 mars ; à Saint-Etienne, le 12 avril), et celle des États généraux de la psychiatrie (à Montpellier, du 6 au 8 juin), elle a laissé la parole au SPF. 

Le SPF a rappelé les termes du relevé de conclusions signé le 10 janvier entre quatre syndicats médicaux et la CNAMTS pour les spécialistes en général, et pour les psychiatres en particulier, et a affirmé sa volonté que :

 

le CNPsy demeure une lettre-clé unique ; 
un espace de liberté tarifaire soit créé ; 
l’ouverture du secteur 2 soit mise à l’ordre du jour. 

Ainsi, même si ce texte présente des aspects positifs quant à une nouvelle architecture conven-tionnelle, son versant « honoraires » ne proposant qu’une augmentation symbolique pour le CNPsy nous révolte. 

Aussi la majorité des participants s’est déclarée totalement
opposée à cette proposition considérée comme insultante pour la profession et, afin d’exprimer ce refus, a exigé que la CSMF /UMESPE ne signe pas dans ces conditions ; dans le cas contraire, le SPF en démissionnera. 

En attendant, notre consigne reste d’appliquer le DE le plus largement possible (avec affichage en salle d’attente). De plus, une rencontre est organisée, le 23 janvier, avec les présidents de la CSMF et de l’UMESPE afin de leur confirmer notre désaccord et de leur rappeler notre demande d’un CNPsy à 50 €, comme le prévoit la refonte de la nomenclature au 01.01.05. Si nécessaire, nous demanderons à rencontrer ensuite le président de la CNAMTS. 

Vous pourrez suivre le résultat de ces démarches, au fur et à mesure sur notre site (www.psychiatrie-francaise.com), avant la tenue d’une
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE, à Paris, le samedi 15 mars à 14 H 30, afin de décider alors de la conduite à tenir face aux propositions conventionnelles.


Avant de clore la réunion, un rappel a également été donné du sort guère plus enviable réservé actuellement aux psychiatres du secteur médico-social comme à ceux du secteur public.

 

P.Staël C. Vasseur


 

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