Le Syndicat National des Psychiatres Privés
nous envoie ce courrier. Nous vous le retransmettons en son
intégralité. |
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Paris, le 7 février 2003 |
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Communiqué de Presse |
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Le Syndicat National des Psychiatres Privés, réuni en Assemblée Générale les 1er et 2 février, a voté à une large majorité une motion décidant de |
son retrait de la C.S.M.F. |
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Cette décision de rupture avec la C.S.M.F. se fonde sur deux points : |
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D’une part l’enveloppe ridicule de revalorisation des honoraires des psychiatres : si cette enveloppe devait être uniformément répartie, elle permettrait tout au plus d’espérer une augmentation de 2 euros par consultation. |
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D’autre part le fait que les Caisses
d’Assurances Maladie cherchent à éclater l’acte de consultation des psychiatres en actes
distincts, au mépris de toutes considérations scientifiques et au risque d’une perte de qualité de la pratique libérale de psychiatrie. |
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Le Syndicat National des Psychiatres Privés a pris acte au cours de son Assemblée Générale que la
C.S.M.F. considère ces deux points comme acceptables alors que les Caisses d’Assurances Maladie
manifestent une volonté délibérée de destruction de la psychiatrie libérale aussi grave pour les praticiens que les patients.
Cette attitude appelle une condamnation sans équivoque. Dès lors, le Syndicat National des Psychiatres Privés estime que la
C.S.M.F. ne peut plus être représentative des intérêts moraux et matériels des psychiatres libéraux.
Le Syndicat National des Psychiatres Privés s’est toujours résolument engagé en faveur de l’unité du corps médical. Il déplore que ce soit la C.S.M.F. elle-même qui ait créé les conditions de cette rupture.
Le Syndicat National des Psychiatres Privés se déclare prêt à revenir au sein de la C.S.M.F. si cette dernière lui donne à l’avenir de solides garanties sur ces deux points : |
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tenir compte des nécessités techniques des consultations psychiatriques sans chercher à imposer aux psychiatres des logiques adaptées aux seules spécialisés somatiques ; |
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tout faire pour
ramener le revenu des psychiatres libéraux dans la moyenne des revenus
médicaux, au lieu d’accepter des dispositions qui l’en écartent toujours plus. |
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