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170203
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Coordination des
Psychiatres de Bretagne
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Voici la charte en discussion :
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Déclaration fondatrice de la Coordination Régionale des Psychiatres Libéraux de Bretagne
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La CPAM fait semblant de s'étonner de réalités dont elle a connaissance de longue date comme le front du refus qui s'est mis en place spontanément dès le lendemain de la signature, par certains syndicats, d'un préalable à une éventuelle future convention (préalable nommé "relevé de conclusions").
La grande majorité des psychiatres libéraux dont les revenus sont les plus bas de la médecine, ont ; lors de leur installation, choisi d'exercer dans le cadre conventionnel de secteur 1. Comme l'ensemble des médecins spécialistes et des omnipraticiens, les psychiatres avaient cru à la réalité d'un partenariat avec la Caisse Primaire d'Assurance Maladie dans l'intérêt des patients. Force est de constater aujourd'hui que le partenariat n'existe qu'entre le patient et son médecin et que les Caisses se sont exclues de cette alliance.
Après huit ans d'absence de revalorisation de la consultation, situation aggravée par les pénalités liées (pendant des années) au Règlement Conventionnel Minimal, par l'augmentation des charges (+ 3,2% par an selon la DREES), des contraintes administratives et de leurs coûts, des 17% d'augmentation des cotisations de la Caisse de retraite pour la seule année 2003, etc., la CNAM ne propose pour le CNPSY que 0,5% d'augmentation (c'est ce que représente l'enveloppe allouée à la psychiatrie et à la neurologie).
La CPAM ne peut ignorer cette situation. Comment comprendre cette stratégie de démantèlement de la psychiatrie libérale après avoir essayé de laminer la gynécologie médicale et la pédiatrie de ville ? Les Français doivent-ils comprendre que l'intérêt des caisses est de dérembourser au maximum les soins et même, à court terme de déconventionner les médecins spécialistes ? le " relevé des conclusions " s'il était suivi d'une signature de convention médicale sans prise en compte de la spécificité de la psychiatrie correspondrait à déconventionner massivement les psychiatres (le maintien du CNPSY à 34,30 €, ou quelque chose de proche, lorsque la consultation dite de base est à 20 €, est une atteinte à l'honneur des personnes souffrantes d'un trouble mental. Personnes qui ont tant besoin d'écoute et de reconnaissance). La psychiatrie ne pourrait alors s'exercer qu'en dehors de la convention mais n'est-ce pas un choix délibéré de la CNAM et des instances ministérielles qui ne s'émeuvent pas ?
La Coordination Régionale des Psychiatres de Bretagne assure les personnes souffrantes de la force de son engagement dans la défense de la qualité du soin en psychiatrie.
Et un texte en disucssion à l'intention du grand public :
Les psychiatres libéraux lancent un cri d'alarme à la veille de la signature de la future convention.
Il est devenu impossible de travailler dans des conditions correctes !
L'ensemble des psychiatres français ne peut que refuser le conventionnement si les conditions de prise en charge des troubles mentaux ne sont pas assurées de façon convenante.
Aucun compromis limitant l'accès aux soins ou diminuant la qualité ne sera accepté.
Actuellement, la CPAM refuse de donner à la psychiatrie les moyens d'assurer son travail. Une fausse revalorisation a été annoncée et cette mesure se révèle être un effet d'annonce médiatique en trompe l'œil : la durée moyenne d'un acte en psychiatrie serait limitée à... 17 minutes. Informer par diverses voies de cette situation, le gouvernement reste pourtant curieusement muet : le démantèlement de la psychiatrie tant privée que publique est-il un choix politique ?
Coordination Régionale des Psychiatres des Côtes d'Armor
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Les représentants :
Département 22 :
Mme le Docteur C. JACQUIE, M. le Docteur KATZ
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Bien amicalement.
JFK
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