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| pour info 02/09/2003 | Lundi 1 Septembre 2003
RCM : les psychiatres stupéfaits
Après la signature par la CSMF du relevé de conclusions, le syndicat des psychiatres fait part de sa « stupéfaction ». n´approuvant pas la démarche de> la Confédération, le SPF précise dans un communiqué ses principales positions, à savoir la consultation psychiatrique (CNPSY) qui, en raison de sa durée et de sa technicité, ne saurait être d´un montant inférieur à 50 euros, c´est à dire à 2,5 C du généraliste. Le SPF précise en outre que « devant les difficultés financières de l´assurance maladie dont nous sommes conscients, nous pensons qu´il est maintenant grand temps de sortir de la logique du tarif opposable aux médecins > du secteur 1 qui met en danger l´équilibre financier des cabinets et donc la qualité des soins. Il s´agit maintenant d´en venir à une politique de transparence du coût de la pratique médicale et de désolidariser enfin les honoraires des seules possibilités de financement de l´assurance maladie avec prise en compte par les seuls praticiens de leurs différentes charges qui seront à inclure directement dans le prix des actes, et de permettre aux praticiens de définir eux-mêmes leurs honoraires avec "tact et mesure "en tenant compte des situations particulières des patients, de laisser enfin les caisses déterminer un tarif de remboursement des consultations opposable par le patient à celles-ci, dont le montant ne doit être négocié qu´avec les représentants des assurés sociaux et non plus avec les syndicats médicaux qui ne seraient plus concernés. Par contre, un tarif opposable aux médecins pourrait toutefois être négocié pour les seuls CMU ». Ce document est signé des Drs Pierre Stael, Président, et François
Kammerer, Vice-Président. | |
| pour info 02/09/2003 | Je suis étonné des signatures au bas de ce texte car la FMF le Sml et alliance sont opposé a ce texte et n'ont pas été consultés amitiés gilles formet |
| pour info 02/09/2003 |
Paris, le 21 août 2003
ADAPTATION TRANSITOIRE du RÈGLEMENT CONVENTIONNEL MINIMAL pour les MÉDECINS SPÉCIALISTES
RELEVÉ DE CONCLUSIONS
Suite à leurs différents entretiens portant sur la situation des médecins spécialistes libéraux,
partageant le même souci de tenir compte de la situation économique difficile que traverse notre pays et de favoriser l’engagement de réformes structurelles pour notre système de soins en apportant une réponse partielle aux attentes des spécialistes du secteur 1,
les trois Caisses nationales d’assurance maladie et les syndicats médicaux, ont signé ce jour le présent relevé de conclusions qu’ils vont remettre au Ministre de la Santé, afin qu’il trouve pour une durée maximale de 15 mois et dès le début septembre 2003, sa traduction juridique dans le Règlement Conventionnel Minimal applicable aux médecins spécialistes,
*** Malgré l’absence d’aboutissement dans les négociations conventionnelles, les syndicats médicaux et les caisses restent convaincus de la nécessité d’une promotion active des dispositifs de maîtrise médicalisée des dépenses. En conséquence, ils conviennent de proposer conjointement des mesures transitoires en direction des médecins spécialistes.
Ces mesures s’inscrivent dans la perspective de la mise en œuvre de la Classification Commune des Actes Médicaux (Ccam) qui doit être effective :
- au plus tard le 1er juillet 2004 pour la Ccam technique
- le 1er janvier 2005 pour la Ccam clinique.
Dans cette perspective, les signataires demandent au Gouvernement d’installer sans plus attendre, le Comité National de Pilotage de la Nomenclature, afin d’être en mesure de garantir le respect de ces dates, avec les délais nécessaires.
Compte tenu du déficit sans précédent que connaît l’Assurance Maladie, l’intérêt collectif commande de rechercher, à travers le partenariat entre le corps médical et notamment les médecins spécialistes et les caisses, toutes les pistes d’économies compatibles avec l’exercice d’une médecine de qualité.
En conséquence, les signataires conviennent des dispositions suivantes :
1) L’engagement des Caisses d’Assurance Maladie concerne :
· une majoration forfaitaire transitoire des actes cliniques réalisés par les médecins spécialistes cliniciens du secteur 1, à compter du 1er septembre 2003. Considérée comme un à-valoir sur la mise en œuvre de la CCAM clinique prévue le 1er janvier 2005, elle sera intégrée dans la nouvelle valorisation des consultations :
- une majoration forfaitaire transitoire de 2 euros appliquée sur les actes en CS, pour ceux qui n’ont pas d’ores et déjà bénéficié d’une majoration spécifique en 2002.
- une majoration forfaitaire transitoire de 2,70 euros appliquée sur les actes en CNPSY
· La prise en charge partielle pour 2003 des primes de responsabilité civile professionnelle pour les praticiens spécialistes du secteur 1. Sont concernées les spécialités dont la prime moyenne d’assurance est au 1er janvier 2003 d’un montant égal ou supérieur à 1 000 euros, pour lesquelles sera proposé au médecin adhérant à un contrat de pratique professionnelle permettant de mieux maîtriser le risque assurantiel, le remboursement par l’Assurance Maladie (via le Fonds d’Orientation et de Modernisation de la Médecine Libérale) du différentiel entre les montants de ses cotisations 2002 et 2003.
· Sous réserve d'un appel au respect des tarifs conventionnels par les médecins exerçant en secteur 1, une majoration de la participation des caisses aux cotisations sociales de façon à réduire des deux-tiers le taux d’abattement par rapport au niveau conventionnel de participation des caisses à ces cotisations.
2) L’engagement des professionnels concerne :
· Une implication des médecins spécialistes dans le développement de la prescription de médicaments génériques, conformément à l’accord signé par les syndicats médicaux, le 5 juin 2002, pour les médecins généralistes.
· Une participation aux accords collectifs de bon usage des soins (AcBUS), comme celui en vigueur sur la prescription antibiotique. Ces accords collectifs de bon usage des soins comportent des objectifs d’amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles et des objectifs quantifiés en termes de maîtrise des dépenses, qui permettent d’en assurer le suivi concerté avec l’ensemble des partenaires impliqués.
· Une implication dans des contrats de pratique professionnelle (ou contrats de bonne pratique selon la terminologie légale) à finaliser, afin notamment de permettre la prise en compte des conditions d’exercice particulières dans certaines zones sensibles (exercice en milieu rural ou en zones périurbaines défavorisées). Ces contrats devraient permettre également, en anticipant sur la mise en œuvre de la Ccam technique pour les spécialistes de secteur 1 de certaines disciplines techniques (anesthésistes, chirurgiens, obstétriciens, anatomo-pathologistes), de mieux valoriser une activité mal reconnue par la NGAP ou maîtriser les risques liés à la mise en cause de la responsabilité professionnelle. Il s’agit par exemple de reconnaître l’activité de coordination de l’équipe chirurgicale dans les phases péri-opératoires.
· Une proposition spécifique sera élaborée de façon à proposer aux praticiens qui s’engagent dans un processus d’actualisation de leurs compétences, sous la responsabilité de la profession, par une formation médicale continue validée et l’évaluation des pratiques professionnelles, des modalités de valorisation de leur expérience professionnelle.
· Les signataires s’engagent à finaliser sur des bases médicalement validées une optimisation du parcours médical des 6 millions de personnes atteintes d’une Affection de Longue Durée, valorisant la coordination des soins autour des besoins du patient, entre les différents professionnels impliqués.
++++ Le présent document n’a pas vocation à sceller définitivement, ni la nature ni le contenu des relations entre les médecins spécialistes et l’assurance maladie. Il permet de réaffirmer l’importance des relations conventionnelles, au moment où doivent s’engager de profondes réformes pour l’évolution du système de soins et les rôles respectifs joués par l’état et les caisses d’assurance maladie. Il vise à offrir, un allègement substantiel des contraintes liées au règlement conventionnel minimal en échange d’une participation des médecins spécialistes à une démarche de maîtrise médicalisée des dépenses.
Jean-Marie SPAETH Président de la CnamtsJeannette GROS Présidente de la Ccmsa Gérard QUEVILLON Président de la Canam
Michel CHASSANG Président de la Csmf Dinorino CABRERA Président du Sml
Félix BENOUAICH Président de l’Alliance Jean-Claude REGI Président de la Fmf
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| pour info 02/09/2003 | Voici un communiqué de presse du SNPP, qui a été adressé aux responsables de la CNMS, en début de semaine il est disponible sur le site conatspe,mais pas encore sur celui du SNPP.
communiqué de presse SNPP ,syndicat des psy privés voici la réaction du syndicat des psy privés à l'accord, Csmf et CNAM Le SNPP vient de prendre connaissance de l'accord élaboré entre les Caisses d'Assurances Maladie et la CSMF. Le SNPP prend acte de la volonté exprimée par cet accord de revaloriser prioritairement les actes cliniques, notamment ceux des psychiatres, ce qui correspond à l'une de ses revendications les plus anciennes. Toutefois, le SNPP ne peut que rejeter cet accord en bloc. Tout d'abord, la revalorisation de 2,70 euros proposée pour les actes de consultations des psychiatres demeure dérisoire. Le SNPP réaffirme que, au regard de sa durée moyenne et de sa complexité, l'acte du psychiatre ne saurait être honoré moins de 2,5 fois l'acte de consultation du généraliste, soit actuellement 50 euros. Le SNPP rappelle que la revalorisation urgente de l'acte de consultation du psychiatre est une revendication commune à tous les professionnels de la psychiatrie, clairement exprimée lors des États Généraux de la Psychiatrie en juin 2003. C'est en effet toute la discipline, dans tous ses modes d'exercice - public, libéral et médico-social - qui se trouve dévaluée par le niveau ridiculement bas où est désormais tombé l'honoraire de consultation des psychiatres de ville. Par ailleurs, le SNPP observe que les propositions contenues dans cet accord n'apportent aucune avancée significative au regard de l'accord du 10 janvier 2003, pourtant massivement rejeté à l'époque par tous les médecins spécialistes. Il s'étonne donc que la CSMF ait pu l'accepter, au risque d'entamer sa représentativité auprès des praticiens de terrain. Enfin, le SNPP dénonce la confusion induite par le fait que cet accord devrait servir de base à un Règlement Minimum Conventionnel. La définition même du RCM suppose l'absence de tout accord entre les Caisses et les Syndicats de médecins ; sa rédaction est alors du ressort de l'administration. En revanche, l'existence d'un accord devrait donner lieu à la mise en place d'une nouvelle convention, ou du moins à la réouverture de négociations conventionnelles. Un accord destiné à établir un règlement minimal conventionnel constitue un précédent qui porte une nouvelle et sévère atteinte au fonctionnement conventionnel. Tout laisse donc craindre que cet accord ne résulte que de négociations hâtives, ordonnées avant tout à la volonté des tutelles de mettre brutalement un terme aux mouvements de protestations des spécialistes qui se poursuivent depuis 18 mois. Le SNPP dénonce cette manœuvre qui, non seulement méprise les praticiens de terrain, mais encore traduit une absence totale de considération pour la qualité des soins délivrés aux patients, et, enfin, laisse redouter la destruction prochaine du système conventionnel. |
| pour info 02/09/2003 | ...Je trouve que nous n'insistons pas assez auprès des différents conseils de l'ordre. Pourtant, ils se sont plutôt mis de notre coté.
Peut être pourrions nous écrire une lettre sur le thème : la pratique de la psychiatrie en secteur 1 est-elle déontologique ?
avec des arguments portant sur la durée de plus en plus restreinte des consultations, l'impossibilité croissante ou déjà avérée, de faire des psychothérapies, des consultation de couple, de groupe, de famille, des séances longues et j'en passe. Non pas parce que nous l'avons décidé mais parce qu'on nous l'impose. Ce qui contrevient aux articles sur l'indépendance médicale (nos choix ne se font plus en faveur du patient), mais aussi à ceux portant sur la qualité des soins (impossibilité de respecter les différents consensus qui règlent nos pratique et même ceux de l'ANAES ...)
On envoie ça à tous nos conseils de l'ordre : départementaux, régionaux et national.
et on s'appuie là-dessus pour dire que leur quelques euros on s'en balance, ce qui nous intéressent c'est la qualité de nos pratiques et la qualité du soins que la secu met à mal. |
| pour info 31/07/2003 | ce n'est pas 2€ pour les spe car auparavant ils avaient déjà eu une augmentation qui correspondait a arrondir le CS a l'€ supérieur ce que les psy n'avaient même pas eu: le mépris pour les psy n'en est est que plus marqué |
| pour info 31/07/2003 | > Bonjour, > > le mépris envers les psychiatres continue > > une simple règle de trois, 2€ sur 23€ = 8,69% > > 2,7 sur 34,3 = 7,87 % > > ça doit traduire le fond de la pensée des protagonistes, le CPsy est encore surévalué ....
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| pour info 31/07/2003 | surprise de retour de vacances la csmf nous avait réservé un cadeau pour bien nous montrer qu'ils n'ont tj rien compris ; par contre les médecins d"en bas" ont bien compris qd on voit les réactions sur les forum en plus on (la presse entres autre) a l'air de vouloir faire passer les psy pour les plus avantagés car nous aurions une aumône, pardon une augmentation de 2,70€ alors que les autres spe n'ont que 2€: c'est oublier un peu vite que les autres spe avaient déjà eu une "augmentation" permettant d'arrondir le Cs à l'euro supérieur ce que les psy n'avaient même pas eu que font les spe et que font les psy devant tout cela? difficile en pleine vacances mais il va falloir réagir fort a moins que 2,7€ soit une narco-vacance pour la plupart... a bientôt
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| pour info 28/07/2003 | Non, il ne faut pas prendre ces 2,70 €, car accepter, c’est considérer qu’ils sont suffisants.
Ils ne nous donneront pas le moyen de dire « je prends 2,7 €, mais je veux plus » : on accepte le RCM, ou on le refuse.
La vraie valeur du CnPsy est (pour l’instant) de 60 €, car
- cette valeur correspond à 3 C
- c’est la somme que les patients sont prêts à payer
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| pour info 28/07/2003 | Je pense que c'est inacceptable mais qu'il faut quand même prendre ces 2,70 eruos, tous comme les généralistes ont pris 1,5 euro d'augmentation l'année dernière. Prendre, mais demander plus et autrement, bref tout ce qu'on demande depuis des années et plus encore depuis les EG dela PSY.
Demander en même temps la réouverture du secteur 2; après tout il est temps que les Français prennent en charge leur santé autrement, pour tous ceux qui le peuvent, donc en faisant jouer les mutuelles. Et pour tous nos RMIstes, AAH et autres assistés, çà ne fera pas de mal d'avoir 2,7 euros de plus dans notre poche même si c'est dérisoire. Sur une année, çà fait quand même une petite somme!
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| pour info 28/07/2003 | Surprise de retour de vacances la csmf nous avait réservé un cadeau pour bien nous montrer qu'ils n'ont tj rien compris ; par contre les médecins d"en bas" ont bien compris qd on voit les réactions sur les forum
en plus on (la presse entres autre) a l'air de vouloir faire passer les psy pour les plus avantagés car nous aurions une aumône, pardon une augmentation de 2,70€ alors que les autres spe n'ont que 2€: c'est oublier un peu vite que les autres spe avaient deja eu une "augmentation" permettant d'arrondir le Cs à l'euro supérieur ce que les psy n'avaient même pas eu
que font les spe et que font les psy devant tout cela?
difficile en pleine vacances mais il va falloir réagir fort a moins que 2,7€ soit une narco-vacance pour la plupart...
a bientôt
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| pour info 28/07/2003 | PACA : création d'une coordination
Les spécialistes du secteur I de la région PACA ont créé, au début de l'été, une coordination : Co-Spé-Provence (1) qui adhère à la coordination nationale.
La Provence - Côte d'Azur compte beaucoup de médecins du secteur II, la mobilisation est difficile à organiser, comme l'explique le Dr Françoise Coux, gynécologue. Mais, ajoute-elle, « le niveau de ras-le-bol était tel que la contestation n'a cessé de gagner du terrain, nous nous en sommes rapidement rendus compte au fil des réunions que nous organisions ». « Nous ne nous battons pas pour une augmentation d'honoraires mais pour que nos cabinets soient viables, ce qu'ils ne sont plus : le temps de prise en charge des malades est incompressible et le système actuel est arrivé à son terme, nous ne pouvons plus fonctionner », précise de son côté le Dr Christian Cautiello, rhumatologue.
Réunion le 9 septembre
Parmi les médecins syndiqués ou non qui se regroupent ainsi en coordination, certains appliquent les consignes de DE hebdomadaires, d'autres pas, mais tous sont décidés à agir. Ils ont commencé à le faire auprès des médias et des députés. S'appuyant sur le mouvement de déconventionnement des spécialistes du Grand Ouest (dont certains viennent de suspendre leur mouvement, voir ci-contre), les contestataires de PACA diffusent un dossier d'informations expliquant la situation socio-économique de la santé aujourd'hui et les raisons du refus de la convention actuelle, tout en préparant d'autres actions pour la rentrée toute proche, notamment, une réunion le 9 septembre à 20 heures à la clinique Parc-Rambot d'Aix-en-Provence). « Nous voulons montrer à Mattei que nous existons, même si les intérêts du secteur I sont peu défendus », souligne le Dr Coux. « Nous avons choisi ce secteur par conviction, pour défendre l'accès aux soins, poursuit-elle, mais nous ne voulons pas être une génération sacrifiée. »
(1) Co-Spé, 6, rue de la Mule-Noire, 13100 Aix-en-Provence.E
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| pour info 27/07/2003 | Dans le 22 hier on a eu aussi ce genre d'arguments , du style : "est ce que ce n'est pas vous qui décidez de garder le patient une demi heure alors que ce n'est pas nécessaire ? " et aussi ," Vous pouvez certainement voir la plupart des patients en 1/4 d'heure ". Ces remarques émanaient de l'administratrice de la CPAM présente . Les réponses qui ont été données sont : 1)d'abord, c'est quand même au psychiatre de définir le temps de son acte et non pas à la CPAM 2) quand on dit que l'on prend une demi heure par patient on veut dire qu'on lui réserve une demi heure. En effet quand un patient rentre dans notre bureau, en fait nous ne savons pas en combien de temps nous arriverons à faire un pas de plus dans sa thérapie. Par contre nous devons être disponible .C'est cela que nous sauvegardons en lui réservant une demi heure. Cela a clos le bec de la dame et le med conseil a pour une fois soutenu notre discours en rappelant qu'en effet seul le psychiatre pouvait définir les conditions nécessaires pour sa pratique.
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| pour info 27/07/2003 |
...J’ai reçu une lettre me rappelant que (sic) ... La durée de certaines consultations ne pouvait justifier des dépassements pour exigences particulières des patients dès lors que ces consultations étaient données au cabinet du médecin pendant les heures normales d’ouverture (8h-20h ???) , et n’avait pas non plus sa justification dans un acte de soin indépendant de la consultation (fin de citation)...
On m'a dit aussi qu’ils considèrent la fréquence et/ou le montant des DE. Et qu’en gros, elle se fiche de ce que je fais pendant ces consultations (rien ou beaucoup), ça ne change rien au prix.
Payé à l’acte, ou payé à l’heure, ça commence à faire de la différence !!
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| pour info 24/07/2003 | LE MAINE LIBRE – 23 Juillet 2003 DÉCONVENTIONNEMENT : LE PDG DE LA CLINIQUE DU TERTRE ROUGE S'INSURGE.
Propriétaire de l'établissement, Michel Lelièvre regrette le retard "de trente ans" pris par la France en matière de politique de santé.
Le propriétaire de la clinique du Tertre Rouge, Michel Lelièvre, est sorti de sa réserve dans le dossier des médecins spécialistes déconventionnés. C’est un véritable cri du cœur qu'il pousse quand il dit "qu'en matière de politique de santé, nous sommes en retard de trente ans". Selon lui, "on a mis en place des systèmes comparables au quotas laitiers qui ont provoqué une pénurie". Un manque de médecins qui, dit-il, est lié également à une féminisation de la profession dont on n'a pas tenu compte. Ainsi estime-t-il aujourd'hui que, dans ce dossier, il n'y a pas que la question des honoraires, mais aussi et surtout celle des conditions de travail et du confort de vie. "On trouve de plus en plus difficilement des praticiens". Sur les dérives constatées, Michel Lelièvre indique par exemple l'évolution des cotisations d'assurance. "Celle que nous payons au Tertre Rouge ont été multipliées par quinze en quatre ans...", explique le PDG, conscient du risque que fait peser sur l'avenir de la clinique la poursuite du mouvement engagé par les spécialistes. Mais, pour lui, "le sujet doit être traité de façon pragmatique et cohérente".
CFTC : Non aux mères otages " !
Dans le bras de fer opposant les gynécologues obstétriciens du Tertre Rouge à la Sécurité sociale, l'union départementale CFTC, dans un communiqué de presse, remarque "amèrement qu'un manque de dialogue entre les gynécologues et la CNAM au niveau national place les futures mamans dans une position inacceptable". Les gynécologues "ne peuvent prendre en otages ces futures mamans" estime l'UD CFTC avant d'ajouter : "la CNAM et la CPAM ne peuvent laisser celles-ci en otages en leur faisant payer la presque totalité des prestations, alors qu’elles cotisent au régime général et aux caisses de prévoyance". La CFTC considère que le dialogue et la concertation sont les seules possibilités dans cette situation "dangereuse pour les mamans, le personnel, à terme pour les médecins au niveau de leur image de praticiens, pour la sécurité sociale".
"À quoi cela sert-il de cotiser si on n'est pas remboursé ?" conclut le syndicat.
UNE HISTOIRE D’ÉNARQUES
Tout le monde doit pouvoir travailler sereinement. Médecins compris ! Tout le monde doit pouvoir bénéficier de la réduction du temps de travail. Médecins compris ! Dans le Pas-de-Calais, la caisse primaire menace 200 spécialistes de déconventionnement s'ils continuent à pratiquer des tarifs supérieurs à la norme. Dans la Sarthe, situation inverse : la CPAM dénonce ces médecins qui d'eux-mêmes se déconventionnent. Voilà le type même de problème et d'équation dont la résolution, rien que d'y penser, donne mal à la tête. Une équation à ne pas donner à un énarque sous peine de mauvaises surprise. Il serait le seul à trouver la solution, quitte à devoir consulter ensuite un psychiatre ! En vérité, ce qui se passe aujourd'hui est le fruit d'une énorme bêtise technocratique consistant à dire que moins la France a de médecins, moins elle a de malades. En revanche, une chose est certaine : moins elle a d’énarques, moins elle aura ce type de problèmes à régler dans le futur. Solution : demander aux énarques de retourner à la fac et de se reconvertir... en médecins.
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| pour info 19/07/2003 | Une délégation du Comité d'Organisation des EGP - et non pas les syndicats - a bien été reçue par Mattéi le 2 juillet. Un compte rendu est en cours de préparation : il devrait être disponible au début de la semaine prochaine sur le site des
EGP. |
| pour info 18/07/2003 | Tout d'abord, un énorme merci au Conseil de l'ordre de Loire Atlantique et à son Président, Jean-François Allard pour " le mot du président " du dernier LOM.
Quelques extraits?: " Le médecin est au service du patient et non un supplétif des caisses"
"Le fait de lier les honoraires aux recettes des caisses, de choisir de former ou non des médecins en fonction de prévisions croquignolesques d'avenir, l'absence endémique de courage politique, d'imposer encore et toujours plus d'obligations sans contreparties, tout cela a vidé de sa substance la plus belle avancée sociale de l'après-guerre"
Déconventionnée et seule généraliste à l'être (je ne parle pas de ceux qui ont choisi le déconventionnement en raison d'exercice particulier) , j'abandonne l'image de "suicidaire" pour entrer officiellement dans la résistance?; j'ai pris le maquis, entendue et soutenue par mes pairs, les seuls dont l'opinion et le jugement m'importent.
J'avais écrit à l'Ordre l'année dernière?:
"je n'ai aucune envie de "casser de l'Ordre" Il ne faut pas remettre le principe de l'Ordre des Médecins en question?; notre profession est trop complexe et trop "à part" dans son exercice et dans le domaine du droit et du devoir et qu'il nous faut un "guide"
nous sommes à un carrefour historique un choix déontologique à faire?: Médecine, médecins, malades avant tout ou Médecine et intérêt de l'Etat avant tout parce que tout ça est devenu trop étroitement intriqué
Quand les intérêts des 2 choix "collent", tant mieux?! quand ça ne "colle" plus, quand il y a incompatibilité, c'est à l'Ordre de le dire et de dire où doit s'arrêter le pouvoir de l'État sur la Médecine. et de renvoyer les pouvoirs publics à leurs préoccupations sans impliquer la Médecine dans des responsabilités qui ne sont pas de son ressort
si j'"attaque" l'Ordre, c'est pour qu'il se réveille?! c'est un appel "au-secours" à l' l'Ordre
ON NE PEUT NOUS DEMANDER D'OBÉIR AUX CAISSES CONTRE LA DÉONTOLOGIE ET A LA DÉONTOLOGIE POUR LES CAISSES, ET RESTER CRÉDIBLE IL FAUT IMPERATIVEMENT REDEFINIR DÉONTOLOGIQUEMENT NOTRE PLACE DANS LA SOCIÉTÉ DANS LE TRIO MALADE-MÉDECIN-ASSUREUR DANS LA PDS mission de service public
ET REDEFINIR LA PLACE DE L'ORDRE DANS SA MISSION DE SERVICE PUBLIC, PARCE QUE MISSION N'EST PAS SOUMISSION
Et si l'Ordre se met les Pouvoirs publics à dos, tant pis. Ils ont besoin de nous, à nous d'affirmer nos valeurs. La Médecine Libérale ne peut s'exercer qu'aux conditions des médecins, dictées par une éthique qui fait la part équitable entre devoir et droit."
L'Ordre a répondu à cet appel au secours, l'Ordre de la Loire-Atlantique n'a pas failli et c'est déjà un grand soulagement et d'un grand soutien.
Je suis en relation téléphonique et e-mail journalière avec les confrères de la Sarthe. Jack mouchel et Dominique Plat tiennent le cap, mais là-bas, ils sont suffisamment unis pour faire reculer les caisses et ils me disent toujours que l'ADAS, cela les aide bien?; les généralistes les soutiennent. Cela suffira t'il à les forcer enfin à des négociations équitables?? Et des négociations équitables, c'est d'abord TA = TO afin que les médecins choisissent d'adhérer à une convention sans chantage, simplement parce qu'ils y verront l'intérêt de la médecine et de leurs patients, et si les caisses y trouvent leur compte en rab, tant mieux, mais les comptes des caisses?!
Nous avons le soutien de l'Ordre, nous avons fait les premiers pas, il reste du chemin à faire.
Mais, c'est bien connu, ce sont les premiers pas les plus difficiles. |
| pour info 17/07/2003 | Les généralistes sarthois soutiennent les spe déconventionnés
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION SARTHOISE DES GÉNÉRALISTES Les médecins de la coordination sarthoise des généralistes ont pris connaissance des courriers adressés par la caisse primaire de la Sarthe à celles de leurs patientes consultant les gynécologues déconventionnés depuis le cinq juillet 2003. En tant que médecins généralistes de ces patientes, ayant également à suivre leur grossesse, il est de notre devoir de leur déconseiller d'accoucher hors du centre où elles ont été régulièrement suivies. Les inviter, comme le fait la caisse primaire, à changer de praticien en cours et même en fin de grossesse, leur proposer le remboursement d'un transport pour aller accoucher hors département, c'est les pousser à prendre un risque inadmissible pour elles et leurs futurs enfants : en augmentant considérablement les temps de parcours avant l'accouchement, en encombrant des services de maternités déjà surchargés, en manque d' effectifs, surtout pendant les vacances, en demandant au praticien de garde de prendre en charge des femmes dont il ignore tout du dossier médical, accroissant ainsi sa responsabilité déjà bien lourde, en créant un doute dans l'esprit des patientes sur la moralité des praticiens qui se sont déconventionnés et donc sur le sérieux du suivi de leurs grossesses. Nous ne pouvons qu'approuver le fait que des ambulanciers déjà rarissimes, refusent pour la plupart d'effectuer ces transports médicalement injustifiés, et qui augmentent indiscutablement les risques pour nos patientes. Nous espérons que nos confrères médecins conseils de la CPAM de la Sarthe pourront faire entendre raison à une administration désorientée par les décisions des médecins spécialistes ; qu'ils sauront faire comprendre aux administrateurs qu'il est infiniment préférable de payer des soins de qualité à leur juste valeur plutôt que de gaspiller en essence l'argent des assurés. Cette réaction de la CPAM augmente considérablement les risques et crée des problèmes à tous les niveaux. L'éthique médicale se doit d'être au-dessus des contingences administratives. Les médecins généralistes de la CSG, s'ils ne se sont pas encore prononcés sur le fond du problème opposant les médecins spécialistes aux caisses d' assurance maladie, comprennent parfaitement le désarroi qui envahit leurs confrères dont les honoraires n'ont pas été réévalués depuis huit ans. Cette situation qui était inadmissible pour nous, médecins généralistes, il y a deux ans, lorsque nous menacions de nous déconventionner, l'est tout autant aujourd'hui pour nos confrères spécialistes. En conséquence, les médecins de la CSG demandent fermement aux caisses d' éviter toute agression administrative ou financière vis à vis des spécialistes actuellement déconventionnés, et de proposer rapidement une solution à ce conflit qui soit acceptable pour chacune des parties. Si rien n'était réglé à la rentrée de septembre les médecins généralistes de la CSG seraient évidemment amenés à manifester leur solidarité avec leurs confrères menacés.
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