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| pour info 22/11/2003 | >Il faudra combien de temps pour créer physiquement ces maisons médicalisées? Comment s'articuleront-elles avec celles des généralistes et avec les urgences des hôpitaux? Comment les heures seront-elles rémunérées? Autant de questions dont il faut avoir la réponse avant de se lancer dans un débat Personnellement je n'ai plus fait de gardes depuis que j'ai cessé de participer au SAMU dans les premières années de mon installation libérale. Je ne dis pas que çà m'enchante, mais surtout en matière de psychiatrie je crains que l'éloignement d'une structure d'hospitalisation soit un frein énorme à l'efficacité. Nous ne pourrons rien faire seuls devant des malades agités ou suicidaires, et c'est justement ce type de malades qu'on risque de voir... | Dr Martine FLEURY. ROUEN. Coordination des psy libéraux de Haute-Normandie |
| pour info 22/11/2003 | Qui est disposé à être volontaro-réquisitionné dans les futures maisons médicales prévues dans le plan d'actions Clery Melin ? ( p.35) Il faut savoir que les SAMI auxquelles il est fait allusion impliquent la permanence de spécialistes en semaine de 20 Heures à 24 Heures et les jours fériés de 8Heures à 24 Heures ...Mais si tout le monde y consent ... Pendant ce temps-là nos théoriciens de chez Miller et consorts pourront se former en cartels, forums ou autres congrès et disserter sur la meilleure manière de soigner les gens pendant que, eux, dorment . Bien sur, la "psychothérapie" dans les maisons sécurisées comme les SAMI ne les concernera pas ; c'est bon pour les c.. de médecins qui en plus travailleront à un tarif dégressif . Alors, des "volontaires" ?? Sinon on fait quoi, à part se demander si nous allons rejoindre la cacophonie des "psy " de tous poils ?.
| Jeanyves Kerriou. |
| pour info 20/11/2003 | >INFORMATIONS DERNIÈRE MINUTE
RÉUNION SNPP MARSEILLE le 18/11/03
Le 18 Novembre 2003, s¹est tenue à Marseille une réunion d¹information avec, L¹association des psychiatres du 13, le SNPP ainsi que le SPF .
Étaient présents : pour le SNPP JJ LABOUTIERE, pour le SPF F KAMMERER des psy venus du 13, du 83, du 84 .
L¹ambiance était décontractée mais attentive et sans concession , chacun donnant son point de vue, dans le plus grand respect les uns des autres .
Il a été abordé : A) l¹état actuel de la situation « conventionnelle » - Le PMSI :tout le monde est contre - Le RCM : Pour le SNPP : cpsy à 34,30 + mpcà2,70 = machine de guerre contre les DE Pour attendre la CCAM de 2005 Mots d¹ordre :continuer les DE ( de préférence + de 40 euro) Or ganiser la défense locale entres spécialistes Le syndicat dépose cette semaine un recours en Conseil d¹Etat
Pour le SPF : le syndicat dépose un recours en Conseil d¹Etat contre L¹aspect discriminatoire du RMC La MPC qui rémunère les praticien sans majoration d¹acte La DCI( avec l¹accord de l¹ordre) car la Caisse se place en situation de juge et partie préfère rester dans la CSMF sans être d¹accord avec Chassang Mots d¹ordre : continuer les DE avec tact et mesure Le plus souvent, sur la base de 60 euros Organiser la défense locale entres spécialistes En se basant sur le fait qu¹il s¹agit d¹une fiction adminstrative et pas d¹une réalité à justifier .
Pour les deux syndicats il y a lieu de demander son passage en SECTEUR 2 Comme acte politique DE RESISTANCE une discussion s¹établit dans la Salle mais tout le monde semble d¹accord .
B)UNE PROSPECTVE :
Il semble que l¹avenir se dessine à l¹intersection des trois rapports parus cet automne à savoir les rapports CLERY-MELIN, BERLAND, l¹amendement ACCOYER .
LE RAPPORT CLERY-MELIN :
Semble le meilleur plan de ces dernières années Organise les missions du psychiatre, le remboursement des soins, les psychothérapies( par qui, à quoi cela sert, quand rembourser)
cependant : un psychiatre dit « tour de gué » nommé par l¹ARH serait chargé de répartir les patients entre les différents psychiatres du territoire . organisation des urgences et de la permanence des soins par les psychiatres privés .
INADMISSIBLE pour les deux syndicats
LE RAPPORT BERLAND :
Organise le transfert des compétences : il faut créer un corps de psychologues praticiens pour pratiquer les psychothérapies ne relevant pas des compétences du psychiatre .
Les deux syndicats refuse le PSYCHIATRE-EXPERT de soin
L¹AMENDEMENT ACCOYER :
Organise les psychothérapies ŠŠ
Les deux syndicats considèrent la fonction psychothérapique de l¹acte psychiatrique mais aussi que nous ne sommes pas des THECHNICIENS de la psychothérapie .
CONCLUSION :
Il faut organiser la résistance locale continuer les DE
Il apparaît que la position des Caisses soit inadmissible puisque JUGE et PARTIE ( organisateur de pratiques et payeur) | |
| pour info 20/11/2003 | A tous,
La CNMS doit impérativement prendre position avant la séance de reprise des négos du 26 Nov 03 entre le SML, Alliance, Umespe (?) et la CNAM . En effet, non seulement la CNMS doit s'opposer de principe à toute convention ne comportant pas le S2 ou SULM mais en plus, elle doit en empêcher la signature avec médiatisation +++. Pourquoi ? parce que la signature d'une convention transitoire, c'est la fin de l'utilisation large des DE, c'est la fin de toute la "procédurisation" du RCM actuellement en cours, par le CODECOMED (sanctions pour DE et non-TLT, TA/TO) et l'APOS2. "Procédurisation" qui à ce jour, est le seul recours possible pour déstabiliser et affaiblir le pouvoir de la CNAM-TS. Bref, c'est la fin du "rêve Secteur-2" pour les S1 avec pour effets majeurs et dramatiques non-seulement le renforcement de la Toute-puissance des Caisses mais aussi et inévitablement, l'appauvrissement de l'offre de soins dans tous les sens du terme.
Pouvons-nous réfléchir ensemble CNMS-COCHISE-CNAMLIB ... à une action massive pour empêcher qu'une nouvelle convention inique soit signée ? Pouvons-nous envisager une manifestation devant la CNAM ce Mercredi 26 Nov ? Que proposez-vous à un moment si crucial pour les S1 ?
Amitiés | Catherine GINDREY..
Pédopsychiatre S3 - CAEN Vice-Présidente du CODECOMED. Membre du Comité de liaison CNMS-CONAT. Vice-Présidente FMF. |
| pour info 17/11/2003 | COORDINATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
Chers amis, La prochaine réunion de la Co-MSRL se tiendra lundi 15 décembre 2003 à 20h30 C.I.S.L. 103, boulevard des Etats Unis 69008 LYON Nous ferons le point sur : Les médecins sanctionnés ou en cours de sanction dans la région lyonnaise. La MPC de 2 € ou 2,70 € Les modalités de tarification : obligation d’inscrire la totalité des honoraires perçus sur la feuille de soins. Les CPP (Contrats de Pratique Professionnelle) qui sont en cours de finalisation pour certains médecins spécialistes secteur 1, obstétriciens, anesthésistes, échographistes, et chirurgiens. Ces contrats vont être adressés individuellement avant le 31 janvier 2004. CSP : Contrats de Santé Publique La procédure APOS2 : jugements de Vienne et de Lyon. Le point sur la reprise des négociations conventionnellles Le point sur les transferts de compétences Les moyens d’action : - les médecins pratiquant des DE demandent à payer l’intégralité de leurs charges en renonçant aux avantages sociaux du secteur 1. - Pour sensibiliser notre clientèle sur le thème : la médecine de qualité doit elle être réservée à ceux qui peuvent la payer comme l'a décidé la CPAM en déconventionnant un confrère ophtalmologiste de La Vienne ? Nous vous proposons de réfléchir à un tract d’information associé à une pétition à renvoyer à la Caisse, sur un modèle que chaque spécialité devra adapter. Il faut continuer à se mobiliser, le démantèlement de la médecine spécialisée de proximité est en cours. AGISSONS MAINTENANT, DEMAIN IL SERA TROP TARD
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| pour info 17/11/2003 | Voir secteur 1/ secteur 2 |
| pour info 17/11/2003 | >Rappeler que nous ne sommes pas les nantis que l'on veut faire croire. Au moins, se le rappeler.
Rappeler que les conditions dans lequel on nous contraint à faire la médecine ne sont ni bonnes pour nos patients, ni bonnes pour nous. Le fait que malheureusement cela ne soit pas un scoop mais une constante est un scandale. Et non, nous ne sommes pas une population fragilisée par nature, contaminée par la souffrance d'autrui et vouée au suicide. Et si, il y a quelque chose à faire sinon qui prétendrions nous pouvoir aider ?.
| C. DUFOUR.. | |
| pour info 12/11/2003 | > je fais comme toi le grand écart entre une position qui prend en compte le temps de la consultation et une position qui défend l'acte psy unique. L'acte unique m'apparaît plus comme un moyen que comme une fin en soi. Le SULM avec l'aspect modulaire n'est il pas une réponse qui pourrait (pourra) nous permettre d'adapter les honoraires à la situation (de la consultation , du patient) tout en refusant de discuter avec les caisses un éclatement de l'acte. Étant en S1 à fort % de DE, je pratique de la sorte sans doute comme un S2. Je ne demande pas 40 ou 50 pour un renouvellement d'ordonnance..
| JP MARTINET .. | |
| pour info 12/11/2003 |
> Donc Cher Jacques, je ne vois pas d'autre solution que le secteur 2, avec une base remboursée par la Sécu et l'autre à la charge du patient via sa mutuelle éventuellement. Notre pb n'est pas celui de la Sécu, notre pb c'est d'être rémunérés correctement pour le travail que l'on fait et les formations que l'on a engagées pour le faire. A nos patients d'être inventifs et de trouver de solutions, et beaucoup les trouvent en choisissant une mutuelle qui prend en charge tous les secteurs.
| Martine Fleury bureau de Coordination des PSY Haute Normandie. | |
| pour info 12/11/2003 |
>> Bonsoir
les amis, >> Je recite le projet de la FMF: "secteur unique pour tous et de plus pour les psy: Acte unique à 50? , refus de codifications des actes, télétransmission optionnelle et rémunérée." >> 1°Actuellement sur le 76 ,nous sommes sur seulement la création d'un secteur modulable librement. Nous tenons à nous associer dans la lutte à nos confrères de secteur2.Si nous voulons imposer une suppression du secteur 2, contre leur gré et leurs intérêts nous nous diviserons. Ce n'est que si le S(u)LM est attractif réellement que les confrères en secteur 2 , voudront nous rejoindre démocratiquement. >> >> 2°sur l'acte unique ,j'ai 2 positions une personnelle ,et l'autre de résignation pragmatique. >> A titre personnel ,je ne trouve pas normal qu'une séance de thérapie >> analytique de 15' vale le même prix qu'une séance de 40-45'. De même qu'un renouvellement à 4 patients à l'heure rapporte 4 fois plus qu'une séance de première rencontre avec un enfant et ses parents ,ou une thérapie de couple qui durera une heure. D'ailleurs ce qui bloquera au niveau des tutelles pour> augmenter la valeur du CPSY à 50 €, c'est le nombre colossal et parfois choquant d'actes que pratiquent certains psychiatres. >> Maintenant chaque fois que j'ai parlé de ce sujet épineux ,2 arguments chocs m'ont fait revenir sur mon avis personnel: >> -Faire différents niveaux d'actes en psychiatrie ,c'est donner un pouvoir de surveillance de contrôle normatif dangereux aux caissses. >> -Faire des tarifs différenciés de l'acte psy c'est diviser dangereusement les Psychiatres ,et comme c'est déjà bien difficile de mobiliser, nous ne serons pas gagnant de nous diviser ,seules les caisses y gagneront. >> 3°Sur la télétransmission on ne peut qu'être d'accord sur l'aspect optionnel et rémunéré. Mais comment faire débourser les caisses et payer ce travail et ces investissements à leur juste prix? >> Par ailleurs ,j'approuve l'opinion de nombreux confrères comme ce fut le cas avec le carnet de santé ,du problème du secret professionnel. Comment nos patients parano ou hystériques (etc...) réagiront' ils à ces codages de sesame-vitale2? Est-il logique et respectueux des libertés individuelles de classer DSM4 ou CIM10 nos patients ? Quid d'un usage frauduleux , et de normes de soins pseudo-scientifiques ?... J'ai beaucoup de désaccords contre ce codage abusif. >> >> j'ai assez parlé ,j'attends l'avis des copains. >> >> Amicalement
| jacques guinard de la coordination des psy Haut-Normands ,et membre du bureau du collectif76 des spés. | |
| pour info 12/11/2003 | > Salut Yves Je ne peux que souligner la pertinence de ton propos et approuver sans réserve ta vigilance par rapport aux tentatives de manipulation du psy-bizness - notamment Parisien et Monde-ialisé - qui craint pour le gâteau et/ou veut en accroître la part, éventuellement en faisant comme le coucou : s'installer au nid de l'autre, lequel jusqu'alors était périodiquement l'objet de commisération... Tout celà relèverait du divertissant si on n'avait que ça à foutre, ce qui n'est pas le cas...Ce faux débat ne nous concerne pas
Avant l'amendement, le "psychanalytiquement correct" adressait la psychiatrie - non sans une moue pincée d'enseignant de high-school chic - au poste de cancre "in-curable" et plombé, et faire-valoir des golden boys traitant de "l'or" de la cure-type Que maintenant certains ayatollahs de la Chapelle de la Chose se démerdent comme des grands avec cet amendement, qui a le mérite de contraindre chacun à dire de quelle place il énonce son désir... Pour l'instant , de ce côté je vois surtout des "parrains" qui négocient le fromage de leur "famille" et/ou tentent d'agrandir le territoire de la "famille" au dépends d'une autre...Une histoire endogamique quoi!... Et, comme toi, je dénie, tant à certains "administrateurs attitrés" de l'ICS qu'à certains "Ingénieurs-système neuronal" universitaires de "tancer" la psychiatrie à quelque titre que ce soit, oubliant qu'il s'agit d'un métier et d'une pratique où la pensée s'est risquée au flirt exogamique...heureusement pour nos patients... car comme chacun sait les unions endogamiques c'est pas bon du tout pour la descendance. J'en profite pour saluer le courage et la vitalité de pensée de Henri Ey comme de JJ Kress, qui, chacun en leur contexte, ont du affronter les dogmatiques des deux bords pour produire un enseignement dont ceux qui ont pu en bénéficier leur sauront gré ad vitam. Neurobio et Analyse sont en quelque sorte de "sexe différent" et s'agacent autant que s'attirent, se la jouent séduction "entre gens sérieux" (lisez: qui ont quelques "raisons" de penser). Quant à moi je suis pour la différence des sexes et un robuste usage de ses conséquences et aboutissants. Il arrive donc que ces deux là aient fricoté et ça donne parfois un rejeton fort intéressant mais rétif qu'on cache à la famille ou qu'on sort avec gêne, appelé psychiatrie. Dans une filiation donc, ni tel parent ni tel autre n'a à dire "MON gamin" quant ça l'arrange, et "TON bâtard" quant il veut plaire au bourgeois. Le "gamin" en question, c'est, de fait la psychiatrie classique et la psychothérapie, la prescription et la non-prescription médicamenteuse, c'est notre savoir-faire et notre pratique... et le "gamin" a passé l'âge - j'espère - de demander la permission de penser ce qu'il pense devoir penser. Je trouve que cet amendement démasque également ce qu'il en est , au delà des propos manifestes >1) des convoitises réelles quant au supposé pouvoir de "l'autre" (i.e. la psychothérapie du psychiatre = le retour du pouvoir (sic!) Psychiatrique) autrement dit du pouvoir que l'on souhaite pour sa propre chapelle et >2) d'un dépit : celui de l'assujettissement de l'autre auquel il faudra renoncer, de par l'octroi du sceau Tiers, que l'on ne contrôle pas, et qui libère ...Ainsi certains groupes de psychothérapeutes déclarent les psychiatres "inaptes" par définition et devant passer dans LEURS filets à eux pour être formés !!!
On peut donc regretter pour conclure que de brillants garçons comme JAM puissent céder à la feinte enfantine quand, tout à coup, ce qui était tenu avec mépris - la psychothérapie du psychiatre - se trouve paré d'un utile "permis d'emblée" de sillonner un marché jugé immense... Et m...., je croyais que c'était clair pour la plupart, au sortir de nos journées Nationales 2001 de Lorient ayant pour thème "le métier de psychiatre": Psychiatre et Psychanalyste sont deux métiers DIFFERENTS, et l'inscription du "Surmoi thérapeutique",quoiqu'on en dise, se fait pendant les études médicales, et en caractères brut de fonderie de plus ... A charge aprés de "travailler" l'inscription sans crainte mais avec finesse, respect et personnalisation...en tout cas il ne s'agit pas de l'effacer comme une incongruité. Après tout, que ceux(celles), médecins, qui se voudraient "total libéral" comme l'analyste non-médecin, prennent la peine du déconventionnement et d'une (re)analyse personnelle... et que ceux(celles), psychanalystes non- psychiatres qui se laisseraient aller soudain au plomb de la psychothérapie analytique remboursée du psychiatre prennent la peine de faire les onze/douze études de médecine et spécialité ad-hoc... Le beurre et l'argent du beurre ?? Tout le monde veut ça, moi aussi, mais est-ce bien sensé ??mmmhhhh??? Au "Nom-du-Père" Du Gendre Et du Saint des Psy
.....Amen | Alain BONNET
| Voir Infos APOS |
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| pour info 11/11/2003 | En Indre et Loire , nous sommes nombreux a avoir été sanctionnés au 1er octobre; la plupart d'entre nous avons répercuté le montant du surcoût sur le prix CS+DE . aucun problème avec la clientèle depuis un mois et demi
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| pour info 11/11/2003 | Cher(e)s Ami(e)s,
Nous avons bien évidemment été sollicités, voire même tancés par les psychanalystes pour prendre position sur l’amendement Accoyer.
Cette question fait débat au S.N.P.P. où les positions divergent sur certains points.
Il me semble important que nous nous positionnions en tant que syndicat de psychiatres dont un très grand nombre ont une pratique analytique.
Il convient aussi de rappeler que cet amendement Accoyer, qui faisait l'objet d'une proposition de loi depuis fin 1999 ,était en balance avec la proposition de Loi Marchand qui déniait aux psychiatres toute compétence psychothérapique dès lors qu’ils n’étaient pas inscrits dans une école spécifique !!!
Nous avons activement combattu ce projet qui remettait totalement en cause notre formation et notre pratique.
Force est de constater que l’amendement Accoyer est infiniment plus respectueux de notre pratique puisque nous n’avons pas à faire la preuve de quoi que ce soit, notre compétence étant reconnue de fait.
Nous sommes bien conscients qu’il soulève des questions ardues pour les psychanalystes non psychologues et non psychiatres.
Il est bien évident aussi que c’est du côté du pôle nomenclature de la CNAM, du rapport Berland et du rapport Cléry-Melin que se situent les réelles remises en question de notre pratique, et bien sûr aussi dans nos actuels démêlés avec les CPAM.
C’est en prenant en compte l’ensemble de ces éléments que nous devons réfléchir à l’amendement Accoyer
Nous ne pouvons pas faire une réponse détachée du contexte de nos autres préoccupations.
Je vous adresse en pièces jointes, mes propres réflexions dans le débat que nous avons au S.N.P.P.
| Y. Froger |
| pour info 09/11/2003 | >Décidément, je ne sais pas si dans d'autres régions on s'organise sans en toucher un mot aux copains ou si ça dort sur un matelas de secteur 2, mais le Grand Ouest marche plus au gant de crin qu'au valium-cola si j'en juge par les dernières publications des "irréductibles - je touche du bois - gaulois" de l'arc périphérique Atlantique sur le site national:
1/ sur la page d'accueil de www.conatspe.com , colonne de droite : nouvelles, l'acte de naissance de l'AMPSYLIB, association des psys libéraux de Bretagne...bravo à JP qui a mené ça avec vigueur et efficacité et à ceux qui ont contribué.
2/ en piéce jointe, texte des anesthésistes du Grand Ouest au syndicat SNARF...à lire, on n'est pas tout seuls...Nous on sait déjà que les communiqués triomphants de CHASSANG sur la CCAM c'est pour le Pouvoir essentiellement une chose: gagner du temps et laisser émettre des promesses qui n'engagent que ceux qui (en cette période de fin d'année) voient des Pères Noël dans le ciel de la technostructure...ce n'est apparemment pas le cas de nos anesthésistes qui passent un savon au SNARF. Il semble que, si nous spés cliniques on sait qu'on aura que les miettes tombées sous la table du gueuleton CCAM, eux ils se demandent carrément s''ils auront accès au restau !!
3/ réunion des psys 56 prévue Mercredi on va faire le point sur la situation des fusillés pour l'exemple, le niveau d'exaspération, de motivation ou de sédation, les pratiques, le point du SNPP, la naissance de l'AMPSYLIB etc.. JPM, tu parlais d'un "bout de charte", peux-tu me remettre le couvert par e-mail pour préciser ta pensée, vu que l'Asso n'est ni une coordination (qui a déjà donné lieu à charte) ni un syndicat, ça nous intéresse.
Bon WE à tous
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| Voir Infos jour après jour Bretagne |
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| pour info 27/10/2003 | Rapports sociaux et démocratie. Accords minoritaires.
En France, 10% des salariés sont syndiqués.
La CFDT a recueilli 22 % des suffrages lors des dernières élections prud’hommales.
La CFDT dirige la CNAMTS.
La CNAMTS est, jusqu’à ce jour, en situation hégémonique dans le domaine de l’assurance maladie en France.
On peut affirmer que la CFDT tient les commandes de la santé en France avec comme base de légitimité 2,2% des salariés.(Se souvenir que 45% du financement de l’assurance maladie est apporté par la CSG).
Lors de la dernière étude de représentativité de 2002, le commissaire enquêteur du Gouvernement a pu comptabiliser 484 adhérents MGFrance en 2001.
C’est avec cette légitimité incontestable (- de 1%) qu’un syndicat de médecins signe, seul, une convention généraliste avec les représentants de 2,2 % des salariés français !!
En ce qui concerne les médecins spécialistes, faisant fi de l’échec d’un processus «démocratique» de 10 mois de négociations conventionnelles, un syndicat, là encore minoritaire, signe, seul, en plein mois d’août, un accord avec la CNAMTS engageant toute la profession !!
Dans les 2 cas, on a pu se rendre compte que le système génère compromission et collusion, avec des contreparties évidentes et reconnues pour les signataires en terme d’avantages induits au niveau des ressources financières, voire au niveau strictement personnel pour celui qui signe…
L’assurance maladie elle-même avait pourtant proclamé fort et clair qu’on ne pouvait plus se contenter d’accords (ultra-) minoritaires, que ceux-ci constituaient en eux-même un déni de démocratie. Il s’agissait à l’évidence d’un vœu pieux.
En pouvait-il en être autrement de la part de la CNAMTS, dont les représentants au CA n’ont pas été élu depuis 1983, et seulement désignés depuis cette date ?
Là encore, nous sommes non seulement dans l’illégitimité, mais en plus dans l’illégalité.
Voici, chers amis, dressé en quelques lignes, le constat d'une réalité de fonctionnement des rapports sociaux en France: ce fut pour moi une véritable découverte depuis 18 mois.
| Antoine LEVENEUR |
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