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pour info  26/11/2003

  Note de l'UMESPE


 

pour info  26/11/2003

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pour info  25/11/2003

>

COMMUNIQUE DE LA CNMS

La CNMS appelle tous les médecins spécialistes à poursuivre la dissidence tarifaire sur les CS et les actes techniques

Elle soutient les déconventionnements volontaires et constate qu'ils sont de plus en plus nombreux

Elle demande de refuser les CPP et appelle les conseils de l'Ordre à les déclarer "non déontologiques"

Elle demande aux médecins , et en particulier aux anesthésistes , aux  gynécos et aux chirurgiens de poursuivre leur lobbying auprès des assureurs pour leur faire savoir que nous refusons la RCP conventionnelle.

Elle informe que dans certaines cliniques un forfait de 100 euros
supplémentaire par accouchement est déjà demandé

Elle recommande aux médecins de modifier leur statut et de passer en SEL

Elle soutient l'action APOS2 et invite les médecins à initier la procédure juridique pour le passage en S2

Elle ne manifestera pas le 26 novembre lors de l'ouverture des prochaines négociations car elle ne veut pas cautionner ces gesticulations syndicales
Le SML n'est pas représentatif de la profession et toute convention issue d'un accord minoritaire serait dénoncé en conseil d'état .

La CNMS considère que le système conventionnel est mort .

Les médecins soignent , les conseils de l'ordre fixent les règles et les assureurs assurent 

Elles appellent tous les médecins à se mobiliser lors des prochaines
élections ordinales

Christophe DUFOUR


 

pour info  24/11/2003

> La fonction du psychiatre coordinateur est bien celle comprise par Chantal:cf p. 15 du rapport Cléry-Melin:"Le territoire par sa Commission Territoriale de Psychiatrie et de Santé Mentale, se dotera d'un psychiatre coordinateur. Pourront s'adresser à lui tous les acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale sur le territoire (généralistes, pédiatres, gérontologues, autres spécialistes, psychologues, intervenants sociaux, assistantes sociales,i ntervenants des différents secteurs d'activité (territoriales, justice)). ce psychiatre coordinateur aura pour mission de conseiller l'intervenant et de veiller à la prise en compte des recommandations de bonne pratique. Il ne pourra en aucun cas prendre en charge lui-même un patient mais donnera un avis sur la conduite à tenir et/ou proposera un rendez-vous si le cas ne peut être géré par téléphone... ,

Jeanmicheleon


 

pour info  24/11/2003


> Voici ,un mail que j'ai adressé à des responsables de la coordination
> nationale des spécialistes.
> Il me semble qu'il est dangereux de laisser filer le temps sans réaction
> plus nette de notre mécontentement.
> Sinon les négociations avec le SML ,vont reprendre ,et s'il plait au SML
de brader les spécialistes contre le financement conventionnel de son
syndicat nous sommes mal.
> Je trouve que le potentiel National de la Coordination Nationale de
> spécialistes est insuffisamment Utilisé.
> Je suis de l'avis récent de Catherine Gindrey qu'il faut faire qqe chose
de plus net pour refuser le nouveau RCM.
> Au lieu de ça les responsables départementaux de la CNMS6CNAMLIB en l'occurrence se réunissent le 6décembre mais c'est comme seul ordre du jour, les Sociétés d'Exercice Libéral. Rien n'est prévu pour parler des actions immédiates.
> Je trouve qu'il faut se bouger un peu plus .Si les coordinations pèsent
qqe chose montrons le .
> Soit par une action globale, Catherine Gindrey proposait de manifester
devant la CNAM.
> Que diriez-vous d'une semaine avec des actions propres à chaque spécialité montrant les dysfonctionnements.
> Nous silence-radio pour montrer que nous sommes débordé que nous
n'arrivons plus à accueillir les nouveaux cas.
> Les gyneco pourraient faire la grève des écho non rentables.Les Gastro des fibroscopies gasstriques non rentables ,et chaque spécialité dénoncerait au média ce qui cloche.
> Qu'en pensez-vous?
>
> A+
>
>
>
>> Chers amis ,
>>
>> Je tiens à exprimer un certain mécontentement vis à vis d'une certaine mollesse dans les actions.
>> Alors que le RCM est modifié depuis le JO du 25 septembre qu'a fait la CNMS?
>> Tous les gens à qui j'en parle ignorent qu'il y a toujours un conflit
qui dure.
>> A force de ne pas vouloir faire du syndicalisme de prolétaires ,nous
> allons nous réunir le 6 Décembre pour parler uniquement des Sociétés d'Exercice Libéral.
>> Je trouve stratégiquement que c'est une belle bourde de ne pas profiter de la présence des délégations de différents départements pour envisager des actions moins transparentes. Sinon à force de préparer l'avenir les réformes passeront sans qu'on connaisse notre existence ni qu'on nous demande notre avis.
>> A force de critiquer la CSMF ,le SML ...il faudrait peut-être montrer
que nous sommes capables de mobiliser .
>> Nos confrères vont s'endormir à nous de les réveiller du RCM.
>> Ce qui est navrant c'est que toutes les actions sont jugées pas bonnes mais que rien n'accouche.
>> Pourquoi pas une manif à la CNAM?
>> Pourqoi pas des actions catégorielles:
>> Silence-radio pour les psy pdt une semaine (pas de prise de nouveaux rdv )
>> Grève des échographies pdt une semaine etc car non rentables.
>> ETC;;;
>> Je veux bien étudier toutes les actions mais il nous faut montrer avant
la fin de l'année qu'il y a problème.
>> Tant pis si nous sommes insuffisamment suivis ,au moins nous aurons fait qqe chose de médiatisé pour relancer le mouvement.

 Jacques Guinard
 secrétaire du Collectif76 des spécialistes libéraux ,


 

pour info  23/11/2003


> chers amis ,
> un projet de gardes psychiatriques de ville ne peut pas se concevoir
> raisonablement au niveau national.
> Il peut plutôt exister localement parce que les moyens et la volonté des
> individus existent de le créer.
> Dans le 76 à part les très grande ville il n'y a pas assez de psy pour le
> faire tourner;Il n'y aurait qu'à Rouen ou au Havre que ça pourrait se
> discuter. Au Havre nos collègues sont déjà débordé par la masse énorme de demandes par médecin ,ils ne sont que 15 à18 pour une agglomération de plus de 200 000habitants..Ils ne pourront jamais .A Dieppe il n'y a que 2 psy libéraux c'est court pour faire des relais...
> A Rouen le CHU avait déjà demandé aux psys de ville de participer aux gardes, personne n'avait été volontaire...
> Et le gouvernement n'a qu'à être cohérent quand on veut augmenter les
> missions d'un corps de métier on ne diminue pas ses effectif de 40% en 15 ans.
> S'ils veulent la guerre ils l'auront
> Le secteur public ,n'a qu'à avoir assez de moyens. pour assurer les
urgences
> ,sinon les cliniques à la rigueur où il y a volontariat et déjà des psy de
> gardes paraient étudier le problème.
> C'est un rapport qui ira au panier car infaisable réglementairement en
> France sur tout le territoire...

j. guinard


 

pour info  23/11/2003


Faire cause commune, pourquoi pas, mais en défendant la spécificité de la psychiatrie.

Le pb que rencontrent les généralistes, c'est l'ingérence de l'état dans le système de garde, sytème qui existe depuis longtemps dans toutes les régions, organisé par les médecins eux-mêmes.
Autant que je sache, il n'y a pas de système de garde des spécialistes libéraux et encore moins des psy. Qu'il y ait une pénurie dans le secteur public nécessite-t'il de nous extraire de nos cabinets où nou sassurons aussi des urgences pour aller effectuer celles du secteur public? 
C'est un non-sens puisque c'est la somme totale du nombre de psy qui est insuffisante et on ne peut pas résoudre le pb de l'aoffre de soins en démantelant un secteur au profit de l'autre...Par ailleurs l'urgence psychiatrique est vaste mais comporte de nombreux aspects où le nombre di'ntervenants est nécessaire pour assurer la sécurité, et ce n'est pas dans une maison médicalisée qu'on l'aura. Donc je pense qu'il y a là une spécificté à défendre et à ajouter aux revendications des généralistes. 

M. FLEURY


 

pour info  23/11/2003


je crois qu'il faut demander des infos. aux psy. du val de marne . Pour ce qui est de la sécurité, ne t'inquiète pas : Elles seront sécurisées par un agent de sécurité, c'est la D.A.S.S. qui le dit ....Pour ce qui est de l'éloignement, elles sont justement prévues dans leurs horaires pour que nous ne transférions surtout pas aux urgences psy. ou générales les patients agités ou tout simplement impatients. Il s'agit de décharger sur le libéral la demande en "urgence" des patients et de leurs familles, qui sauront très vite s'y adresser directement sans faire appel au 15 ou au SAMU. Après une soirée ou un Dimanche de ce type, nous aurons tout le loisir d'être disponibles le lendemain pour nos patients... Nous rejoignons la problématique des généralistes et c'est pourquoi je répète qu'il faut faire cause commune avec eux et non pas nous dissocier dans divers regroupements aussi variés qu'inefficaces. Ce n'est pas en rejoignant les rangs des "psychothérapeutes" qui se dépêchent de nous adresser leurs patients dès qu'ils posent un problème un peu aigu ou d'ordre médico-légal que nous défendrons notre métier . Ils souhaitent notre soutien ? Qu'ils nous allègent un peu de nos responsabilités, au même tarif, avec les mêmes horaires. Nous prescrivons trop de médicaments ? Qu'ils viennent faire la psychothérapie d'urgence d'une B.D.A. ou d'un état maniaque ou d'un état mélancolique ou d'une ivresse pathologique !
De toutes façons, il va bien falloir se répartir le travail du secteur psychiatrique actuel , au vu de la pénurie qui s'annonce ; mais alors il nous faut aussi avoir la même couverture juridique que les "publics", c'est-à-dire engageant la responsabilité de l'état en tant que coordonateur des soins . 
Il est impensable par ailleurs que nous endossions la responsabilité juridique des psychologues en "supervisant" leurs actes, même si certains se verraient assez bien dans ce rôle narcissiquement bénéfique.
Il est grand temps que les collègues fassent entendre la réalité de la pratique quotidienne, et disent leur ras le bol ! Cette réalité est que nous sommes submergés par la demande et que l'on veut en plus se décharger sur nous de la permanence des soins, voire de la sécurité de la population.

J.y. Kerriou


 

pour info  23/11/2003

> Je crois que la seule chose qui intéresse Mattei , parce que c'est médiatiquement rentable , c'est la réponse à l'urgence .
C'était d'ailleurs le cas avant aussi .
Cela devient du coup caricatural : à savoir pour que quelque chose soit fait ou entendu , il faut l'urgentiser .Le rêve semble être celui d'un super psy hypertechnique , qui répondrait dans l'urgence et une fois pour toutes , après on pourrait dire "circulez , y a plus rien à voir " 
La question n'est pas de soigner , mais de faire taire , et qu'on n'en parle plus!
C'est bien l'idée qu'il y a derrière la multiplication des cellules de crise psy , pour le moindre évènement .
Là où nous nous sommes faits avoir ( et là je parle en tant que psy public ) c'est quand on a subi , sans pouvoir se faire entendre , que l'on mette énormément de moyens qui ont été détourné des services hospitaliers ( redéploiement ) pour peupler les urgences psy en personnel .
Cela n'a absolument rien réglè .et pour cause , le rôle des psys etait justement de prendre leur temps , de ne pas règler les pb à la petite semaine , de diffèrer , de décanter .
Il existe bien sur des urgences psychiatriques authentiques , mais nous savons qu'elles ne sont pas aussi fréquentes que les crises de nerf des urgentistes .

Ce discours n'a pas réussi à se faire entendre dans les hopitaux généraux où les confrères ont été affectés .Ce sont les psy qui ont été contaminés et phagocytés par l'urgentisation permanente .

C'est bien parce que l'on défend une certaine idée de la pratique psy , que les réglements de compte privé/public sont déplacés .
C'est aussi parce que cette pratique a essayé de se dire aux Etats Généraux , que par exemple les psychothérapeutes nous ont soutenus à ce moment là , officiellement , avec leurs associations respectives .
Et c'est pour ça que cet étripage entre psy me parait hors de propos , dangereux et inacceptable .
C'est le sens de notre pratique que l'on défend les uns et les autres , chacun de sa propre place , mais ces pratiques sont amenées à se recouper , à s'articuler .Elles sont d'une certaines façon solidaires 
Il faut résister à cette définition d'une psychiatrie qui n'est en aucun cas celle des gens de terrain !'

C. Jacquié


 

pour info  23/11/2003



je crois qu'il faut demander des infos. aux psy. du val de marne . Pour ce qui est de la sécurité, ne t'inquiète pas : Elles seront sécurisées par un agent de sécurité, c'est la D.A.S.S. qui le dit ....Pour ce qui est de l'éloignement, elles sont justement prévues dans leurs horaires pour que nous ne transférions surtout pas aux urgences psy. ou générales les patients agités ou tout simplement impatients. Il s'agit de décharger sur le libéral la demande en "urgence" des patients et de leurs familles, qui sauront très vite s'y adresser directement sans faire appel au 15 ou au SAMU. Après une soirée ou un Dimanche de ce type, nous aurons tout le loisir d'être disponibles le lendemain pour nos patients... Nous rejoignons la problématique des généralistes et c'est pourquoi je répète qu'il faut faire cause commune avec eux et non pas nous dissocier dans divers regroupements aussi variés qu'inefficaces. Ce n'est pas en rejoignant les rangs des "psychothérapeutes" qui se dépêchent de nous adresser leurs patients dès qu'ils posent un problème un peu aigu ou d'ordre médico-légal que nous défendrons notre métier . Ils souhaitent notre soutien ? Qu'ils nous allègent un peu de nos responsabilités, au même tarif, avec les mêmes horaires. Nous prescrivons trop de médicaments ? Qu'ils viennent faire la psychothérapie d'urgence d'une B.D.A. ou d'un état maniaque ou d'un état mélancolique ou d'une ivresse pathologique !
De toutes façons, il va bien falloir se répartir le travail du secteur psychiatrique actuel , au vu de la pénurie qui s'annonce ; mais alors il nous faut aussi avoir la même couverture juridique que les "publics", c'est-à-dire engageant la responsabilité de l'état en tant que coordonateur des soins . 
Il est impensable par ailleurs que nous endossions la responsabilité juridique des psychologues en "supervisant" leurs actes, même si certains se verraient assez bien dans ce rôle narcissiquement bénéfique.
Il est grand temps que les collègues fassent entendre la réalité de la pratique quotidienne, et disent leur ras le bol ! Cette réalité est que nous sommes submergés par la demande et que l'on veut en plus se décharger sur nous de la permanence des soins, voire de la sécurité de la population.

J.y. Kerriou


 

pour info  23/11/2003

>effectivenemt si c'est çà çà ne me convient pas non plus et c'est inadmissible déontologiquement

Fleury 


 

pour info  23/11/2003

Bien sur que vu comme ça ça ne pose pas de problèmes .
Mais il ne semble pas que cela soit exactement le contenu du médecin coordonateur .Sauf si j'ai mal compris .

Il s'agirait semble t il de prescriptions très standardisées et encadrées sur des critères que pas mal d'entre nous contestent ( style TOC = tant de séances de ...., fait par X ) par ex , 
Si le psychiatre coordonateur est celui qui attribue le médecin ou le psycho au patient , Il n'y aurait plus de liberté de choix du patient .Et plus d'accès direct .
Cela réalise en fait la projection de Berland , la position du psychiatre comme expert , supervisant le travail des psys , mais ne faisant plus lui même de suivi psychothérapique .et s'occupant des patients " délirants ou suicidaires " exclusivement.
Bref gérer la pénurie des psychiatres et les remplacer par des psys autres qu'il aura le "plaisir " de superviser !
Voilà ce que je crois comprendre et personnellement ça ne me convient pas 

C. Jacquié


 

pour info  23/11/2003


Je voudrais apporter une précision sur ce sujet brûlant. Dans ma pratique, j'ai déjà , depuis de nombreuses années, prescrit des psychothérapies effectuées par des psychologues que je connaissais, pour que les sujets (le plus souvent des enfants) puissent bénéficier d'un remboursement par leur mutuelle (en particulier la MGEN, dont Mme Kovess-Masféty est directrice médicale). Ceci s'st toujurs fait dans le respect et des patients et des psychologues, et je n'ai exercé aucun contrôle sur le contenu du travail effectué, et simplement reconduit les soins quand c'était nécessaire.
Je ne vois pas la différence avec le travail qu'on peut faire quand on est psychiatre et qu'on dirige une structure de soins où l'on décide qi fait quoi dans l'institution. Il y va de notre responsabilité de médecin et je ne vois pas là de quoi être choqué.
ce qui pourrait être choquant c'est la rémunération de l'acte de psychothérapie effectué par un(e) psychologue. Il est important que cet acte soit considéré à sa juste valeur, mais en ces temps de vaches maigres où nos actes à nous sont depuis vingt ans et de plus en plus sous-évalués, le risque est majeur de voir cet acte largement sous-évalué.

M. FLEURY.


 

pour info  23/11/2003

>
En tout cas pas moi......
Et je suppose que chacun est bien conscient qu'il y a lieu à résistance à la tentation de "devancer le désir du tyran", et efficience à s'opposer : rappelons>>

> une ènième fois : qu'il est TRÈS difficile de faire de la médecine SANS les médecins et avec seulement des technoîdes de l'ENA/ENSP/CNESSS etc.. phobiques du contact avec cette - pour eux semble t-il - "chose" insensée et quasi salissante (beurk) qu'est l'humain humilié par la maladie. Seuls comptent on dirait: 
1/ pour la forme, la pantomine mediatique de l'hystérisation de "l'urgence" et la prolifération des "task force" surbudgetisées cachant la misère du moyen/long terme
2/ le crétinisme obsessionnel de la "Gestion (par) Circulaire" (ou "avenant" RCM ?) pour le fond, en ce qui concerne la prospective et l'anticipation qui seraient nécessaires

> vous vous souvenez de la loi GUIGOU qui devait faire de nous la défausse de la misère de la justice et le vecteur démagogique d'une "solution" à la pédophilie/perversion??? : pas de médecins = pas de loi GUIGOU, ou alors a minima et pour amateurs avertis, ce qui reviendra au volontariat... 
Ici c'est pareil: pas de volontaires = pas de maisons médicales de garde/centres de santé agréés à la mode JMS, c.a.d. comme gazier de base à l'usine à gaz CNAM (de toute façon les MG-Francisés seront concessionnaires, qu'ils s'en débrouillent, de l'embrouille !). Quant au "Psy coordinateur", si le poste peut séduire ceux pour qui l'apparence d'un pouvoir sur ses pairs est une infinie jouissance, je lui souhaite bien du plaisir à panacher l'alliage suivant: Chef de Gare sans usagers, et Guide Michelin appointé par les ennemis de la bonne cuisine.

> ça fait plus de 20 ans qu'on agite les vieilles lunes de l'autogestion ou de la bureaucratisation de la pratique médicale de ville, quant aux bons sentiments "anti-médecins nantis" à l'origine du concept et de sa réalisation c'était dès 1960 en Belgique, et ça fait également plus de vingt ans que les mêmes ou leurs clones démolissent consciencieusement (avec une application qui force l'admiration des simples d'esprit ), la trame vitale du système de soin, ses cellules vives (les professionnels soignants) pour les remplacer par du "tissu conjonctif" c.a.d. des cellules (administraxiques) non fonctionnelles...Coup de fil ce soir même d'un collègue PH de garde en CHS, on parle de choses et d'autres: il dit : on est QUE samedi soir, pas Lundi, rien que des cas sévères, et déjà plus de lits !!!...Et c'est tout le temps comme ça.
Alors on va faire quoi Messieurs les technotordus ??? mmmhhh ??? on va mettre des dortoirs et des psys de garde dans les abribus ???

> est-il utopique de seriner à nouveau dans la boîte à comprenette des confrères sourds et aveugles que nos (très) coûteuses élites décideuses tentent de faire porter le chapeau de leur inconséquence et nullité et de tout ce gâchis aux braves couillons habituels... qui ont encore une conscience, eux, c'est pour ça 1) qu'il n'y a pas encore trop de casse chez les patients (mais si ça continue , y a du potentiel !) et 2) beaucoup de casse chez les praticiens: j'attends impatiemment que se produise dans la réalité trois improbabilités aussi savoureuses que surréalistes:
1/ on apprend ce jour que les statistiques de taux de suicide du "technocratus polymorphetis proliferans" dépasse celui du "medicus placidum exasperatus" c'est à dire plus de 14,6%
2/ dans un TGV, on entend aux haut-parleurs le message suivant: << suite à un Incident de Santé d'un passager, il est demandé à un passager Enarque, s'il y en a, de bien vouloir se rendre dans la voiture 15 pour établir le protocole qualité permettant l'intervention du producteur de soins>>
3/ Titre du Monde : "Au regard du criant besoin de personnels psychiatriques compétents dans la collectivité nationale, les archiprêtres de la Chapelle de la Chose, JAM en tête, ont décidé d'autoriser les fidéles à pratiquer l'Office Laîque et pour ce à s'inscrire préalablement en Faculté de Médecine : dans douze ans la psychiatrie sera sauvée !! "
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

A lire :
> une robuste réponse au prétentions JMS-iennes sur les maisons médicales de garde par un confrère de l'UNOF (eh oui! l'UNOF!)
(c'est moi qui souligne certains passages)
************************************************************************************
Lettre ouverte à Monsieur Jean marie Spaeth Président de la CNAMTS 

- " Le guide national pour le développement des maisons médicales de garde " ou la nouvelle ingérence de la CNAMTS... 

- Une fois n'étant pas coutume, la CNAM dont on connaît la boulimie pathologique cherche par ce biais à s'approprier les MMG libérales en les transformant de façon non avouée en dispensaire public. 

- Une fois de plus la CNAMTS est le donneur d'ordres sans aucune concertation. Le médecin généraliste lui doit obéissance. Mais de quoi se mêle-t-elle ? 

- Il faudrait que le médecin de garde soit présent toute la nuit afin d'accueillir les patients, même en appel direct, sans faire intervenir la régulation par le Centre 15. 

- Ce sera " journée porte ouverte " toute la nuit ! En compensation, merci Monsieur Spaeth vous nous proposez une salle de repos - c'est bien trop d'honneur ! Vous nous imposez également le repos compensateur de 12 h sans nous faire part des modalités de rémunération de ce manque à gagner. 

- Vous avez même eu l'extrême bonté de nous faire le listing du matériel dont nous aurons besoin notamment bouteilles d'oxygène, électrocardiogramme, kit de perfusion mais vous oubliez les abaisses langues, les doigtiers et la vaseline ! 

- Un tel équipement, associé à un plateau technique spécialisé de garde (laboratoire, radiologue) vous conduit à créer en ville une structure médicale à essence libérale qui s'apparente étrangement à ce que l'on peut trouver dans le secteur hospitalier public. Est-il vraiment nécessaire de calquer une MMG à un service d'urgence si ce n'est faire double emploi et accroître une fois plus le déficit abyssal de la caisse d'assurance maladie ? 

- Il est vrai que l'on préfère dépenser 20 millions d'euros pour un Logo inutile plutôt que de mieux honorer nos spécialistes dont les tarifs sont bloqués depuis 9 ans. Ces mêmes spécialistes qui devront assurer en plus un tour de garde identique à celui de la MMG. 

- Etes vous si naïf pour croire, en plein conflit avec eux, qu'ils accepteront ? 

- Enfin et c'est le comble, vous osez demander aux médecins de famille de participer financièrement au fonctionnement de la MMG ! Y songer seulement est une honte en soi, mais l'écrire est profondément scandaleux et fait preuve du plus grand mépris de la CNAMTS vis à vis de notre profession en nous reléguant au rang de simples vassaux. 

- Comment voulez-vous que nous soyons tentés de négocier quoi que ce soit face à de tels comportements ? 

- Je le regrette Monsieur Spaeth mais une fois de plus je n'accepte pas d'être menotté à vos ordres et vous comprendrez aisément qu'il m'est difficile de vous saluer. 

Docteur Gérald GALLIOT Président UNOF28 


 

pour info  23/11/2003

>
Attention +++ Reprise des négociations conventionnelles.

Qui est disposé à être volontaro-réquisitionné dans les futures maisons médicales prévues dans le plan d'actions Clery Melin ? ( p.35) Il faut savoir que les SAMI auxquelles il est fait allusion impliquent la permanence de spécialistes en semaine de 20 Heures à 24 Heures et les jours fériés de 8Heures à 24 Heures ...Mais si tout le monde y consent ... Pendant ce temps-là nos théoriciens de chez Miller et consorts pourront se former en cartels, forums ou autres congrès et disserter sur la meilleure manière de soigner les gens pendant que, eux, dorment . Bien sur, la "psychothérapie" dans les maisons sécurisées comme les SAMI ne les concernera pas ; c'est bon pour les c.. de médecins qui en plus travailleront à un tarif dégressif . Alors, des "volontaires" ?? Sinon on fait quoi, à part se demander si nous allons rejoindre la cacophonie des "psy " de tous poils ? .

 

pour info  22/11/2003

>
l'article paru le 12 11 dans le Monde signé Cléry-melin, Viviane Kovess-Masféty et J-Ch Pascal reprend la notion développée dans le rapport C-M de besoin de soins en psychiatrie et des critères pouvant le définir. 
Par ailleurs, il pose la question de la place respective de la psychanlyse , des psychothérapies et des psychothérapies analytiques;on peut noter au passage la référence à un nécessaire encadrement de la psychothérapie dans la mesure où elle bénéficie d'une prise en charge avec remboursement total ou partiel... 
Enfin la question de l'évaluation et des modèles utilisés est également abordée 

Il m'apparaît urgent que la profession réfléchisse sans tarder sur ces question fondamentales du besoin de soins en psychiatrie, de l'évaluation des pratiques et des effets thérapeutiques ,du panier de soins ,et de la méthodologie à valider .

 

pour info  22/11/2003

Je voudrais apporter une précision sur ce sujet brûlant. Dans ma pratique, j'ai déjà , depuis de nombreuses années, prescrit des psychothérapies effectuées par des psychologues que je connaissais, pour que les sujets (le plus souvent des enfants) puissent bénéficier d'un remboursement par leur mutuelle ). Ceci s'est toujours fait dans le respect et des patients et des psychologues, et je n'ai exercé aucun contrôle sur le contenu du travail effectué, et simplement reconduit les soins quand c'était nécessaire.
Je ne vois pas la différence avec le travail qu'on peut faire quand on est psychiatre et qu'on dirige une structure de soins où l'on décide qui fait quoi dans l'institution. Il y va de notre responsabilité de médecin et je ne vois pas là de quoi être choqué.
ce qui pourrait être choquant c'est la rémunération de l'acte de psychothérapie effectué par un(e) psychologue. Il est important que cet acte soit considéré à sa juste valeur, mais en ces temps de vaches maigres où nos actes à nous sont depuis vingt ans et de plus en plus sous-évalués, le risque est majeur de voir cet acte largement sous-évalué.

M. FLEURY


 

pour info  22/11/2003

Et qui se voit psychiatre coordonnateur ?

Chantal Jacquié


 

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