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  suite à la soirée de FMC du 24 Mars animée par le docteur JJ Laboutière 
  SNPP) ** 2 volets
  sont à bien distingués  concernant les nouveaux textes qui régissent
  notre exercice ; A)  
    un volet qui est régi par la  LOI  (Août  2004) -Le DMP
  (dossier médical personnalisé) : .électronique,
  dématérialisé, les données doivent recevoir l’accord  du patient,
  juridiquement  il appartient au patient SAUF  que ce titre de
  propriété n’existe PAS en droit français !!; C’EST UN OBJET
  JURIDIQUEMENT NON IDENTIFIE  …. Le 
  SNPP a obtenu pour la Psychiatrie qu’aucun diagnostic psy ne
  soit inscrit  et que les données mentionnées soient formulées AVEC  le patient .nous
  attirons votre attention sur le fait que la SS  a mis en place un WEB-medecin
  ou se retrouve l’historique des 12 derniers mois de remboursements
  ,accessible à TOUT médecin et à TOUT moment ,SANS  que le patient
  puisse s’y opposer , ni même être au courant (voir famille
   !!!!) -L’EPP 
  (évaluation des pratiques professionnelles) Ce 
  volet est une OBLIGATION  légale pour tout médecin installé  qu’il
  soit en secteur I, II ou  déconventionné. (Loi Août 2004.décret du14
  Avril 2005) a)
  Obligatoire depuis le 1 Juillet 2005, sinon il y a SANCTION b)est
  une analyse dela pratique  en référence à des recommandations ,selon
  une méthodologie élaborée ou validée par la HAS (haute autorité de santé
  ),en d’autres termes, basée sur EBM ……………….. Il s’agit
  de vérifier tous les 5 ANS  QUE LES MEDECINS SOIGNENT SELON  les référentiels,
  protocoles de la HAS Le
  travail d’évaluation  pourra être : -soit individuel ;
  c’est le travail des URML (auto évaluation avec un médecin évaluateur),
  déjà en place -soit collectif ;
  pas de procédure pour l’instant, serait fait par un groupe de pairs, projet
  défendu par le SNPP avec un travail sur l’écart à la norme L’EPP
  fait partie intégrante de la FMC. (250 crédits à avoir) Obtention
  d’un « CERTIFICAT QUINQUENAL » !!!!!!! A l’heure
  actuelle 2 référenciels pour la psychiatrie -sur
  la dépression (complètement inadapté même aux yeux de l’HAS) -sur
  la tenue des dossiers B) un volet conventionnel  (signé par les
  syndicats CSMF ,SML..seule la FMF n’a pas signé), qui régit les
  rapports des médecins et les caisses de sécurité sociale : -Le gate-keeping :
  le médecin généraliste est un « PORTIER », c’est LUI qui
  adresse ou NON, au spécialiste (et donc au psy. puisque l’avenant 10 a
  supprimé l’accès spécifique au plus de 26ans) ; Cela
  est sensé résoudre 2 problèmes :  -
  économique, diminuer la consommation médicale - 
  la chute de la démographie médicale (à son maximum en2015) -Le DA (droit à dépassement)
  accordé aux secteurs I  quand le patient vient hors  parcours de
  soins : Cela
  donne le droit au médecin de : -
  taxer  le patient -et
  donc c’est le médecin qui  sanctionne  le patient (c’est
  le médecin qui fait le sale boulot) ! ! -La
  CONFIDENTIALITÉ (qui ne se réduit pas au seul secret médical). Malmenée
  par l’impératif de retour d’information au médecin traitant et
  inscription sur le DMP elle devient réservé au seul patient
  qui sont hors parcours de soins -Les arrêts de travail ;   -les
  AT doivent être prolongés par le même médecin
    qui a fait l’arrêt initial -suppression
  des sorties libres ; réduites à 3 heures consécutives par jour???? 
  Sauf si certificat TRES détaillé au médecin conseil et après
    accord de celui-ci!!!                                                            
     POSITION DU SNPP :  -sauvegarder
  l’accès aux soins ,  -exception
  pour la psy. :hors parcours de soins  en renonçant au DA ,  -au
  sein de l’UNCAM , lors des négociations ,le pôle administratif a
  soutenu la position du SNPP et proposait
  un Cpsy de 42 euros, contrairement au pôle médical et au SPF qui a refusé en voulant que les
  psychiatres rentrent dans le système de parcours de soins ?  -il
  semblerait que la négociation se soit jouée au final sur un «  donnant
  /donnant » pour certaines
  spécialités ?  -la
  pétition a récolté 2500 signatures  CONTINUER A FAIRE SIGNER                                                            
     ÉLECTION
                  AU URML :  VOTER EBM : MÉDECINE BASÉE
  SUR LES PREUVES(Extraits
  de sexualité et antidépresseurs par Gilles  Formet 3ème
  colloque sexe et psychiatrie  2&3 décembre 2005) Ce concept né au
  Canada dans les années 80 se veut une démarche explicite de recherche des
  meilleures preuves disponibles pour résoudre un problème clinique en
  formulant le problème médical en une question claire, précise puis en
  recherchant les articles les plus pertinents, en faisant des études phases 2
  et 3 avec les plus grandes cohortes possibles et en faisant la meta-analyse de
  tout cela. A chaque problème médical la médecine basée sur la preuve
  pourrait ainsi apporter la bonne réponse. Le miroir aux alouettes d’outre
  atlantique a rapidement éblouit certains médecins en France. Cependant cette méthode est critiquable scientifiquement.
  Ainsi les éléments de base, c’est à dire les études cliniques, ont leurs
  limites (biais, sélections, conditions expérimentales…)ainsi que les
  meta-analyse (bien fondé des regroupements d'études, pertinence clinique des
  résultats). D’ailleurs on peut se demander ce qu’elles nous apportent car
  souvent lorsqu’elles sont présentées on retrouve des critiques qui les
  disqualifient : mise en cause du recrutement, des sorties d’essais,
  dans les méta-analyses on ne site pas ou rarement l’I2 pour en connaître
  la validité… et à la fin nous avons très souvent une conclusion du style
  « il faut faire une autre étude pour préciser, valider, confirmer ces
  premiers résultats ». L'accès aux sources et le temps nécessaire à
  leur interrogation est aussi sujet à critique et induit une suspicion de
  perversion marchande car les moyens financiers pour mettre en œuvre ce type
  de travail sont énormes et seule l’industrie pharmaceutique a les moyens de
  la faire.  Cela laisse planer un doute de l’objectivité de ce qu’il
  peut en ressortir car alors la vérité médicale est établie par les
  marchands dont le but est bien de vendre. Il
  existe d’autres réserves plus fondamentales. Les réponses toutes faites
  apportées par la médecine basée sur la preuve sont-elles pertinentes au vu
  de l’attente des patients qui n’aspirent pas à une réponse uniquement
  technique de la part du médecin ? Cette réponse toute faite,
  universelle est-elle transposable à toutes les situations, à tout contexte
  socioculturel, à toute éthique ? Ce principe de la médecine basée sur
  la preuve abandonne la pratique médicale fondée sur l’expérience
  individuelle, sur le compagnonnage, abandonne la confiance en l’intelligence,
  la formation et l’expérience des médecins pour remplacer tout ceci par une
  politique de codification et de contrôle de la pratique médicale car elle
  est fondée sur des référentiels précis. La médecine basée sur la preuve
  est une médecine qui oublie que tous les malades ne sont pas formatés EBM,
  qu’ils sont uniques et que le médecin ne soigne pas des maladies mais des
  malades. Tout
  ceci débouche sur les protocoles de soins au dépend de la relation de soin.
  Nous sommes dans une illusion de Science, d’une science conçue comme
  autorité : conscience et doute ne sont plus nécessaires, le protocole
  est là pour énumérer ce qu’il faut faire. Nos motivations, notre volonté
  d’agir, notre capacité à imaginer n’est plus de mise dans l’obéissance
  à des protocoles   |