|  | Fondée
                            en 1821 par le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt.Le but de cette société était l'application du principe
                            du christianisme aux relations sociales, pour arriver
                            à l'amélioration sociale par les institutions et les
                            mœurs. Dès la première année, cette se composait déjà
                            de 156 membres parmi lesquels on remarquait le comte
                            de Lasteyrie, le comte Alexandre de Laborde, MM. Guizot,
                            Charles de Rémusat, Mabul, Roux, Jullien de Paris,
                            François Delessert, Pierre Périer, de Gérando, Llorente,
                            le docteur Spurzheim, de Keratry, les pasteurs Athanase
                            Coquerel, Marron et Goepp, le général Foy, Benjamin
                            Constant, Casimir Périer, Casimir Delavigne, le général
                            Thiard, Sismondi, les amiraux sir Sydney Smith, Verhuel,
                            etc… MM. de Broglie, de Lamartine, Carnot, Berville,
                            Baroche ont fait partie de la société de la morale
                            chrétienne. Cette association est divisée en comités
                            :
 1 - pour l'abolition de la traite et de l'esclavage
 2 - des prisons
 3 - pour le placement des orphelins
 4 - de charité et de bienfaisance
 5 - de la paix
 6 - d'amélioration morale
 7 - de réhabilitation morale pour les libérés.
 Elle publie un journal depuis sa fondation. C'et au
                            moyen de souscriptions mensuelles, annuelles et de
                            dons volontaires, que la Société de la morale chrétienne
                            accomplit les bonnes œuvres qu'elle a pour but et
                            qui sont :
 - la défense gratuite des détenus et l'avenir des
                            libérés ;
 - l'adoption, l'entretien, l'éducation des enfants
                            orphelins jusqu'à la fin de leur apprentissage ;
 - les secours aux ouvriers malades ou blessés.
 Des dames déléguées par le comité des prisons, portent
                            des secours et des consolations dans les prisons de
                            femmes.
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