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pour info
18/02/2004 |
Chers amis
Voici un échange de mails sur la situation des Spé S1
pour illustrer le fait que la lutte actuelle n'est pas seulement un vil combat de reconnaissance financière.
Il est aisé de comprendre que chacun d'entre nous n'ait pas le même niveau d'information et donc de compréhension ce qui explique les interprétations fallacieuses de certains sur cette liste.
Aussi faudrait-il sans-doute que les psy libéraux se rassemblent sur des principes simples, à commenter et à compléter :
- Non à la codification des actes en Psy (CCAM Clinique)
- Non à la TLT obligatoire
- Non à l'évaluation de la profession
- Non au transfert des compétences.
- Non aux contrats individuels type CPP
- Non aux Assurances en RCP prises en charge par les Caisses.
- Oui à la FMC organisée par la profession
- Oui au maintien de la liberté d'installation
- Oui au secteur unique modulable
- Oui au Cpsy unique et régulièrement revalorisé (base remboursable )
A vous lire ...
Solidairement.
...................................
...
Il va falloir que tous les psys réfléchissent sérieusement au fait que le le conventionnement actuel reste une entrave à l'indépendance de leur pratique professionnelle. Le problème crucial de la revalorisation des honoraires ou de la pratique des honoraires libres est manifestement primordial pour le moment. Mais nous aurons à défendre d'ici peu le respect de la confidentialité et du secret médical, ce qui dans notre pratique ne peut bénéficier, à mon avis, d'aucune dérogation. En effet l'obligation conventionnelle du respect de la CCAM et la TLT va bientôt nous obliger à "divulguer" des éléments diagnostiques et thérapeutiques vers les "assureurs" de soins CPAM et complémentaires qui etc sans aucune garantie de respect du secret.
La récente affaire divulguée dans les médias au sujet du *Vioxx (AINS) dont les fichiers des prescripteurs et assurés-bénéficiaires du TT ont été "cédés" par la CNAM à 1 institut bordelais pour études au plan national sans l'accord des sus-cités, illustre bien les graves dérives que nous dénonçons.
A quand la liste d'assurés-bénéficiaires de psychotropes ATD ou anti-psychotiques ? ... A quand la liste de patients présentant une anorexie ou des symptomes dépressifs ayant nécessité une thérapie, qui pour être remboursable par obligation de "transfert de compétences" sera effectuée par un psychologue clinicien?... A quand le refus de contrat d'assurances de crédit, de vie ou auto pour toutes ces mêmes raisons ?
Et nous ne sommes pas la seule des spécialités sensibles à ce
sujet. Nous avons tous obligation d'assurer le respect du secret médical par le Code de Déontologie et nous n'aurons aucune garantie pour ce faire.
Autrement dit, les psys libéraux (comme tous les Spé) n'obtiendront rien dans l'intérêt de leurs patients en restant conventionnés en S1 ni-même en S2.
Seul un renversement du rapport de force cad un déconventionnement des psy libéraux permettra de rediscuter des modalités acceptables d'une convention.
Il ne suffit pas de garantir aux patients "des soins de qualité pour tous" mais de les assurer d'une protection par l'anonymat (par exemple) d'une commercialisation des soins et de ses dérives.
Mais cela nécessite un réel engagement ... et pas seulement un engagement aux DE ou un passage en force en S2 !
Solidairement.
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Catherine GINDREY.
Pédopsychiatre S3 - CAEN
Vice-Présidente du CODECOMED.
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pour info
18/02/2004 |
sur la bretagne pour la psy, nous n'aurons jamais de déconventionnemt de notre propre fait; la pratique psy en S3 est possible certains le prouvent mais n'est pas le souhait même une forte minorité.
Lors de votes sur le 35 on est toujours autours de 20 sur 85 à être pour même au moment du "grand ouest"
Le déconventionnement en réponse à une attaque des CPAM est par contre
envisageable (en gros faire du hamard like) mais pour que la mayonnaise prenne il faut une réaction en domino, il faut que la spécialité dans le département réponde au quart de tour, puis la région, + hors spécialité si affinité. Il faut que les gens se connaissent, se sente proche (puisse s'identifier (ça fait un peu psy))
Il faut donc instrumentaliser les cpams pour qu'elles nous attaquent (cf le de par exemple)
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JP MARTINET PRESIDENT AMPSYLIB BRETAGNE
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pour info
17/02/2004 |
Bonjour,
Rapport intéressant ,mais dans la pratique nous avons plus de mal a
trouver des psychothérapeute formé à différentes approches et disponibles plutôt qu'à disserter sur l'efficacité de celles-ci.
Par ailleurs il n'y a pas beaucoup de critique sur la pertinence des critères d'évaluation ,ça en mériterait.
Pour un TOC la diminution du temps passé à faire des rituels compte mais c'est court est-ce que le patient peut travailler ,établir des relations avec autrui avec intimité et
plaisir. Suivant la thérapie on ne vise pas prioritairement a faire bouger les même choses.
Il n'est pas opérant de se chamailler sur les évaluations. Le vrai problème c'est qu'on trouve toujours de l'argent pour financer un nouvel IRS ,mais qu'on va diminuer de 30% le nombre des psychiatres en 10ANS donc toutes
les approches seront atteintes ,et les patients vont trinquer.
On peut faire de nombreux reproche à la psychanalyse mais elle rend service et elle évolue beaucoup depuis 30ans en offrant de nouveaux cadres plus souples que la
cure-type. Il faut donner plus de moyens à toutes les approches.
Dans le Nord de la France sauf Paris il y a un gros déficit de psy accessibles c'est ça le vrai problème.
> A+
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jacques Guinard
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pour info
17/02/2004 |
Je suis
très étonnée de voir tous ces discours à propos du secteur 2, comme s'il s'agissait d'un privilège dans les deux sens patient/ médecin. Je pratique le secteur 2 depuis plus de vingt ans, et je n'ai jamais laissé de patients "sur le carreau". Je reçois des patients en CMU et d'autres qui ne l'ont pas et ont des petits revenus et qui ne paient que le tarif opposable.
Cela me choque d'entendre que les médecins en S2 ne sauraient faire que des dépassements. L'humanisme ne disparaît pas avec ce secteur là. Et la preuve en est que les ressources des psy en S2 ne dépassent guère celle des S1.
Ce qui veut dire qu'on ne devient pas richissime en S2, mais que cela
permet de passer plus de temps avec les patients y compris les plus démunis.
Donc pour moi le discours de JM Spaeth est irrecevable, et il vise une fois de plus à diviser les médecins entre eux et les patients contre les médecins; Nous ne devons pas nous y laisser prendre, et c'est à nous de prouver que le serment d'Hippocrate est compatible avec le S2, et le S3 aussi d'ailleurs;
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Maritne FLEURY
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pour info
17/02/2004 |
Bonsoir,
Moi aussi je suis un peu triste de voir que la CNMS ,se lance
uniquement dans une action qui réclame le secteur2 en force ce qui n'est pas sans autres aménagements acceptable ni pour nos patients ,ni pour la CNAM
qui ne défend pas que des conneries en défendant l'accès aux
soins. Moi aussi je soigne actuellement beaucoup de patients des classes défavorisées ,j'aurais largement préféré une réévaluation du tarif opposable ,ou bien un secteur modulable ou un rajout d'espace de liberté tarifaire.
Il y a peu de psychiatres qui passent en force en s2 ,sans doute parce que c'est risqué pour les psy.
Il faudra si la démarche(passage en force enS2) qui a le mérite de secouer le cocotier échoue trouver d'autres
solutions. Pourquoi pas une grève dure à l'automne comme l'ont évoqué les chirurgiens du groupe
cochise. Une grève dure est moins risquée qu'un déconventionnement pour la majorité
d'entre nous.
A+
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jacques Guinard
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pour info
17/02/2004 |
Chers amis,
Il est impossible, lorsqu'on exerce en tant que psychiatre libéral
respectant une éthique du sujet et du secret, celle dont se fonde notre
clinique orientée par une application de la psychanalyse à la thérapeutique,
d'accepter de répondre à des questionnaires standardisés , réductionnistes
et révélateurs d'une orientation normativante réglée par des restrictions économiques
s'appuyant sur un savoir faire bureaucratique et scientiste où prime l'outil
statistique et l'épidémiologie.
La condition expérimentale invoquée de la reproductibilité des effets
résultant des même causes, comme condition d'une garantie exigible de la
valeur "scientifique" du cadre de l'expérience
à visée psychothérapique, rappelons ici paradoxalement
qu'elle répond parfaitement à la phénoménologie répétitive et
conditionnée de l'hypnose ou du symptôme hystérique, voire de
la répétitivité du symptôme en général, auquel précisément l'écoute analytique et son recul par rapport
aux structures de la parole et du langage, confère une toute autre valeur sémantique ( le signifiant )que celle, sémiologique, qui lui est
impartie en médecine somatique... C'est même ce pas décisif qui a conduit Freud à sortir de l'hypnose et de ses équivalents, les
psychothérapies par suggestion, pour découvrir l'inconscient mis au travail et fondant l'invention de la psychanalyse avec les
effets thérapeutiques qui s'en déduisent!
Nous ne parlons décidément pas ici de la même chose que ce dont
il s'agit dans le rapport de l'Inserm... A chacun son ignorance ?
Que chacun exerce son métier, mais de grâce ! que "les experts scientifiques" qui ont pondu ce rapport scientiste à l'usage politique du
discours du Maître, n'en fasse pas un alibi argumenté pour interdire aux
praticiens orientés par la psychanalyse, d'exercer le leur avec d'autres
critères .
Les conférences de consensus en psychiatrie, un débat démocratique ? ou la
rhétorique que tiennent ces nouveaux sophistes qu'"on"nomme experts ? Rappelons que Socrate fut condamné à mort par les
démocrates... L'évaluation (qu'elle soit quantitative ou qualitative)
serait-elle la nouvelle ciguë qui menace de suppression les pratiques jugées politiquement dangereuses et contestataires ?
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Pierre
Sidon
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pour info
17/02/2004 |
Chers amis,
Le rapport de l'INSERM, une horreur ? C'est très excessif, me
semble-t-il... Pour essayer de dire au plus juste mon sentiment à la
lecture de ce texte : pour l'instant, une certaine déception du fait
d'une impression de déjà lu : C''est de la même veine que la RPC sur
> le TAG (n'est-ce pas Dr Dufour ?) dont nous réclamons dores et déjà l'annulation pour vice méthodologique. On a épluché, paraît-il, plus de "1000 articles de la "littérature internationale" De quelle "littérature" s'agit-il ? Je comprends qu'on se pose de lancinantes questions sur les psychothérapies , leurs indications, leur efficacité... Pour ce qui me concerne, je me pose des questions non> moins lancinantes telles que : qu'entend-on par personnalité évitantes,
schyzotypiques, , TOC, dépression, "troubles des conduites alimentaires" et autres.... Qu'est-ce qui valide ça ? En tout cas pas nous : ce n'est pas de la clinique. Disons que nos experts ont réussi à mettre à jour la grande misère de la psychiatrie
anglo-saxonne. Avec à la clef, ce que tout un chacun est en mesure d'apprécier à savoir le remarquable niveau de santé mentale des
États-Unis d'Amérique. (des millions de gosses sous ritaline et/ou ISRS, un taux record de violences urbaines. C'est ça qui fait des envieux ?) Par ailleurs, je suis très pressée de savoir si des "psychanalystes" ont contribué à ce grand oeuvre. et de
connaître la suite de ce rapport, ce que nous promettait le rapport Cléry-Melin, : les durées de séances, leur rythme... Quoiqu'il en soit, ce qu' on peut dores et déjà
remarquer dans le rapport de l'Inserm, c'est que les TCC peuvent être pratiquées par des infirmiers, des médecins
généralistes, des éducateurs, des orthophonistes, des psychomotriciens, des
étudiants, des travailleurs sociaux..... Idem pour les psychothérapies psychodynamiques : exit la "solide formation clinique et psychopathologique" dont on nous rebattait les oreilles (d'où l'émoi actuel chez Vasseur and co : les psychiatres accoyeristes s'aperçoivent qu'ils se sont fait rouler dans la farine...).
Palmarès final du jury : C'est prix d'excellence pour l'AFTCC et
l'AFFORTHEC, un prix d'honneur à la SPP et un blâme pour les écoles lacaniennes
Je crois que ces messieurs-dames de l'INSERM vont apprendre comment nous nous y prenons, nous, pour traiter les "personnalités évitantes"..
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Sophie Bialek
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pour info
17/02/2004 |
> Moi, je le trouve très intéressant ce rapport. Il cherche à répondre à
> de questions lancinantes sur les psychothérapies, leur évaluation,
> leurs intérêts respectifs, leurs indications et leurs limites. Et si
> vous voulez faire une critique, il faudra (malheureusement) qu'elle
> porte sur les arguments et les faits avancés. Recourir à des
> imprécations, des injures, ou des jugements de valeurs sera (j'en ai peur) tout à fait insuffisant. Il faudra aussi (une horreur effectivement) que ces arguments aient la consistance de ceux avancés par ce rapport qui synthétise et se réfère à la totalité des études valides faites depuis 70 ans.
>
> Bien confraternellement
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Christophe DUFOUR
Consultation des Troubles Anxieux
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pour info
17/02/2004 |
>
Je suis du même avis que Gilles Formet. Au moins ce rapport de l'INSERM a
le mérite d'exister. Ce qui pose peut-être le plus problème c'est qu'il
s'agit d'une revue de la littérature internationale. Or les modes d'exercice en France n'ont pas été vraiment comptabilisés, même s'il est dit qu'il y a
peu de praticiens des TCC.
> A contrario, on ne peut pas dire que ce qui est subjectif n'et pas mesurable, il suffit pour reprenre l'exemple de l'arthrose de hanche de faire appel à la fameuse règle graduée de 1 à 10 pour évaluer le niveau de la douleur.
>
> Une étude rétrospective pourrait être intéressante, et nos patients pourraient s'exprimer sur ce qu'ils pensent des traitements dont ils ont bénéficié, toutes thérapies confondues; cela a peut-être été déjà fait,
mais cela aurait le mérite d'éviter le biais soit par l'auto-évaluation par le thérapeute (si j'ai bien compris certains résultats) soit par des"experts".
> Puisqu'on démarre avec du subjectif, autant terminer par du subjectif, et nos patients sont tout à fait capables dire s'ils sont guéris ou soulagés
ou pas du tout après les soins qu'ils ont reçus.
>
> cordialement.
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martine FLEURY
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pour info
17/02/2004 |
Je crois que l'on ne peut que chercher à sortir de ce
système vu que
beaucoup a été tenté pour renégocier nos conditions de travail sans
succès et, laisser ceux qui ont un mandat électoral ou une
responsabilité l'assumer et se justifier devant leurs électeurs. A ce
moment la, peut être que l'on pourra obtenir des conditions de travail
tout simplement honnêtes. Mais je pense qu'il faut en passer par un
clash (S1 + DE à fond, passage en S2 auto-proclamé, ou s'il faut S3
volontaire) ou du moins (mais c'est la même chose) l'organiser pour
être pris au sérieux, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas. Et
quand nous en serons a redéfinir le système, ne plus accepter le même
piège (au moins celui-la)
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Dr Christophe DUFOUR
Consultation des Troubles Anxieux
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pour info
17/02/2004 |
A Martine Fleury,
Bien entendu je ne fais pas entre S1 et S2 une histoire de déontologie, loin de moi cette caricaturale pensée. J'ai effectivement des confrères (surtout des
consœurs il faut le dire ou des psychanalystes purs et durs à 45
mn) qui gardent leurs patients bien plus longtemps que je ne peux le faire en S1 et qui reçoivent des
> patients en CMU. Mais soyons sincères dans la grande ville où j'habite (LYON) ils sont bien minoritaires et d'ailleurs je ne leur en tiens pas rigueur. Je peux simplement exprimer mon expérience, bcp de mes patients défavorisés me sont aussi adressés par
les confrères qui ne veulent pas les suivre faute de moyens...
Comme toi bcp de ces patients se sont vus "remballés" quand ils ont dit qu'ils bénéficiaient de la
CMU. Il faut arrêter de croire que nous sommes tous plein de noblesse et de charité. Mais ceci est un autre débat qui ne concerne en rien la
CPCAM.
Je reste très en colère que la CNAM et nos syndicats aient pu décider et perpétuer cette situation inique , à savoir qu'à travail égal,
diplômes équivalents nous puissions avoir de tels écarts de revenus , car oui il y a bien écart de revenus
. A Lyon la CNP en S2 se situe entre 60 et 100 euros! ON aura du mal à me faire croire qu'au finish nous avons les mm revenus.
Si les syndicats et les caisses avaient su négocier une revalorisation régulière du CS et du CNP on en sera pas là. Je crois même que je me serais contentée d'un CNP à 40 euros.
Maintenant je trouve que cela est insuffisant au regard des persécutions financières et morales que nous subissons.
La question reste entière: Comment défendre nos intérêts légitimes et défendre ceux de nos patients ( et de nous en tant que patients éventuels) c'est à dire une sécurité
sociale pour tous qui tiennent compte de la demande de soins et de santé croissante qui ne soit pas au prix de la rémunération des
professionnels. C'est quand même vachement compliqué.
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Agnès Oelsnere
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pour info
14/02/2004 |
> > il faut vraiment croire d'après ce rapport de l'inserm que nos
> > patients sont vraiment des cons pour venir nous voir et encore plus pour en
être satisfait voire souffrir moins ou même ne plus souffrir de ce qui les a
amenés a prendre rendez vous chez la plupart d'entre nous
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gilles formet
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pour info
14/02/2004 |
Chers amis,
Voici ce qui nous attend ....C'est inadmissible et dangereux
, sinon criminel, si nous appliquons de telles méthodes au traitement des patients qui ont la confiance de venir nous consulter.
Cher Collègue,
Voici le Rapport attendu de l'Inserm.
Un seul mot : c'est l'horreur - la vraie.
Merci de lire ce rapport et de commencer à un produire une critique conceptuelle, épistémologique, clinique, sociale, politique, etc.
Bien à vous.
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H. C.
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pour info
13/02/2004 |
humanisme ne veut pas dire faire du mauvais travail dans de mauvaises conditions, ni faire la charité et se payer par du pouvoir sur l'autre donc je partage tout a fait les conditions de travail que tu
énumères et c'est bien pour cela que ce qui est important c'est la revalorisation
décente de notre acte.
cordialement
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gilles formet
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pour info
13/02/2004 |
Moi aussi je travaille..
Christophe a parfaitement raison.
Les idées claires sont plus facilement transmissibles que les concepts obscurs
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Joël GAILLEDREAU
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pour info
13/02/2004 |
Si je ne suis pas payé correctement pour mon travail, je le fais mal.
Trop vite, trop de patients, plus de médicament, moins de vigilance, plus d'énervement, moins de réflexion, moins de temps de formation et de compétence.
L'humanisme et toute ces valeurs si chères à nos coeur sont dépendantes de nos conditions de travail.
C'est bien pourquoi, je demande à mes patients de me payer plus, et
c'est bien pour cela qu'ils acceptent.
Bien confraternellement
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Christophe DUFOUR
Consultation des Troubles Anxieux
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pour info
13/02/2004 |
très beau texte économico-liberal mais ou est l'humanisme?
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gilles formet
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pour info
13/02/2004 |
A l'occasion du combat pour le passage en secteur 2, il faut
rappeler que les véritables richesses d'un médecin, sont ses connaissances. Lui
interdire de les céder au prix qu'il estime, c'est nier son droit de propriété sur son propre savoir, et mettre sous séquestre les fruits de son activité intellectuelle. Négation du droit fondamental d'échanger ses biens, le contrôle des prix n'est considéré comme légitime qu'en période de guerre. Jusqu'à Raymond Barre, les gouvernants français eurent l'invraisemblable culot de le prolonger pour tous les Français. Que dire alors de son maintien jusqu'à aujourd'hui pour les seuls médecins libéraux!
Seule leur surproduction délibérée après 1968 a permis qu'ils tolèrent si longtemps des rémunérations aussi ridicules, au point qu'avec le recul, on peut se demander si elle n'était pas en grande partie faite pour cela.
Aussi la question actuelle n'est pas de savoir si les médecins devraient être libres de fixer leurs tarifs, mais tout au contraire au nom de quel(s) principe(s) ils seraient les seuls à ne pas pouvoir le faire. La bienpensance gluante, forme hypocrite d'un terrorisme intellectuel qui ne s'est jamais si bien porté, nous répond que la santé n'est pas un bien comme un autre, et qu'elle ne doit pas être livrée aux lois du marché.
Mais la nourriture et le logement ne sont-ils pas également des besoins fondamentaux? Les prix du pain et des appartements sont-ils pour autant fixés par la puissance publique?
Il est évident que la démographie médicale actuelle nous place objectivement dans une position de force inconnue depuis des décennies.
Il est donc attristant de constater à quel point l'enseignement de l'ignorance économique est efficace dans notre pays, quand on entend un président de syndicat dire: "Ouvrir la concurrence sur les prix est très risqué. Je n'ai jamais vu une libéralisation totale des prix qui aboutisse à leur envolée;
bien au contraire, ils baissent ". Ce danger existait peut être quand la pléthore faisait que certains médecins prenaient des gardes chaque nuit, pour grappiller la clientèle du voisin? Mais aujourd'hui ? La situation est inverse, et la règle éternelle qui veut que tout ce qui est rare (et a fortiori utile) soit cher, ne demanderait qu'à s'appliquer si nous étions dans un système économique. Mais nous sommes dans un système politique, où une sécurité sociale monopolistique, et forteresse des féodalités
syndicales de salariés, paye d'abord les siens. Puis les hôpitaux, où tout est organisé pour qu'on en fasse le moins possible, mais au plus fort coût.
C'est ainsi que nous avons l'assureur maladie le plus cher du monde, que la qualité des soins se dégrade, et que le médecin libéral français du secteur 1 est le plus mal payé.
Tant que les syndicats médicaux ne voudront connaître que ces partenaires, le pouvoir d'achat des médecins restera la variable d'ajustement du déficit de la sécurité sociale.
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Richard HANLET
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pour info
11/02/2004 |
Dans la
même veine , hier soir , réunion sur la Sécu ds le 22 à
l'initiative d'ATTAC et avec la participartion de B Teper et P Pignarre ...
Juste qq chiffres de Teper ( chiifres de l'INSEE repris par Teper ) , à
diffuser largement à mon avis ( parce qu'interdit d'antenne ) : 1982 : 79% du PIB de la France vont dans les rémunérations et les charges
sociales , donc un peu plus de 20 % aux profits ( actionnaires ) 2002 : 69% du PIB ds les rémunérations et cotis sociales , 30% aux actionnaires ... quand on sait que le PIB est d'environ 150 milliards d'euros , la
différence en moins de 10% en 20 ans pour les rémunérations et cotis sociales c'est donc 15 milliards d'euros quand on sait que le "trou de la sécu "est de 12 milliards d'euros ...( cherchez l'erreur
) et ajouter les 3 milliards /an d'euros que l'état n'a
pas reversé à la sécu quand il a exonéré les entreprises de charges sociales!!!
A mon avis cela indique bien que le trou de la sécu est un artifice comptable fabriqué
. Il ne faut pas l'accepter comme une donnée objective .
Ca tient en peu de chiffres , c'est officiel , facile à diffuser , ne nous privons pas !!
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Chantal Jacquié
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