Infos jour après jour 

 

 

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pour info  05/02/2004

Psylibbretagne  >>>

 

pour info  21/01/2004

Merci de faire suivre l'info suivante  >>>

 

pour info  21/01/2004

de la CNAMLIB : Newsletter 86 du 16-01-04  >>>

 

pour info  15/01/2004

Réponse du SNPP  >>>

 

pour info  09/01/2004


Association des Médecins Spécialistes de Provence 
Association Loi 1901 
SIEGE SOCIAL : 6 Rue de la Mule Noire 13100 AIX EN PROVENCE 
Présidente : Françoise COUX 
TEL. : 04 42 26 25 38 

Chers amis, 

Recevez d'abord tous les voeux du bureau de l'AMSPRO pour 2004. Que cette année voit notre situation s'améliorer significativement. 

Nous vous attendons nombreux à notre prochaine AG qui aura lieu : 

MARDI 20 JANVIER 2004 
A 20H 30 
AU CENTRE DE GÉRONTOLOGIE SAINT THOMAS DE VILLENEUVE 
36 COURS DES ARTS ET MÉTIERS 
13100 AIX EN PROVENCE (quartier Polyclinique/croix rouge) 

ORDRE DU JOUR : 



1°) le point sur le mouvement des secteurs 1 en France, et dans la région. 

2°) la préparation de la réforme de la sécurité sociale et ses conséquences pour nous et les patients. 

3°) le " passage forcé " en secteur 2 : dans de nombreuses régions de France, plutôt que d'être "punis" pour leurs DE par les caisses , les confrères passent de façon unitaire et autoproclamée en Secteur 2. Que ferons nous en Provence si les caisses "attaquent" ? Il faut répondre de manière claire à cette question. Venez nombreux ou mandatez par écrit des collègues vous représentant car il nous faudra voter et nous compter. 

4°) les Sociétés d'Exercice Libéral : De nombreux médecins se lancent en France. Il semble y avoir un intérêt immédiat, quelque soit le niveau des revenus, sur le montant des cotisations sociales et la fiscalité. 

Notre ami et vice président Christian CAUTIELLO, qui est allé en décembre à Paris à la réunion de la CNAMLIB sur le sujet, vous donnera les informations. 

5°) les CPP proposés aux chirurgiens, obstétriciens, ARE, et échographistes. La CNMS conseille de ne pas les prendre. Quelle sera notre attitude à ce propos ? 

Merci de répondre au mail/sondage de Gilles HENIART sur votre manière d'agir (DE, MPC...). Nous avons besoin de savoir notre réelle mobilisation. 

Venez nombreux; nous avons besoin de toutes nos forces pour faire le point. 

Informez vos confrères de cette réunion dans vos cliniques. 

Merci d'avance. A bientôt 

Françoise COUX, présidente CO SPE Provence
6 rue de la mule noire
13100 AIX EN PROVENCE
Tel: 04 42 26 25 38
Fax: 04 42 26 83 12
Port: 06 80 98 30 27
Email: francoise.coux@wanadoo.fr 


 

pour info  09/01/2004

Association des Médecins Spécialistes de Provence
Association Loi 1901
SIEGE SOCIAL : 6 Rue de la Mule Noire 13100 AIX EN PROVENCE
Présidente : Françoise COUX Trésorier : Gilles HENIART
TEL. : 04 42 26 25 38 TEL. : 04 90 53 30 89


Le 7 janvier 2004



Mon cher confrère

Nous souhaitons faire un point sur l’action de l’association
Dans ce but, nous entreprenons un sondage auprès de tous les adhérents par Courriel.

Renvoyez ce mail en Réponse, après avoir supprimé les mentions inutiles dans les propositions suivantes :

1. Faites-vous des DE ?
Oui Non
2. Fréquence des DE ?
Permanents Occasionnels
3. Avez-vous reçu une lettre de menace de votre CPAM ?
Oui Non
4. Avez-vous arrêté les DE suite à ces menaces ?
Oui Non
5. Etes-vous satisfait de la MPC de 2€ ?
Oui Non

Nous espérons des réponses suffisamment nombreuses.
Nous aurons des chiffres intéressants pour la prochaine Assemblée Générale, qui je vous le rappelle, aura lieu le

MARDI 20 JANVIER 2004

AU CENTRE DE GÉRONTOLOGIE SAINT THOMAS DE VILLENEUVE
36 COURS DES ARTS ET MÉTIERS
13100 AIX EN PROVENCE (quartier Polyclinique/croix rouge)

Confraternelles salutations

Dr Gilles HENIART
Trésorier AMS PRO


 

pour info  09/01/2004

nouvelles de la COSPE

Bonjour et tous mes voeux !
Nous avons eu hier soir la réunion du bureau COSPE avant l'AG du 20 01
prochain: plusieurs choses ont été discutées:
-l'idée d'un éventuel passage en force en S2 sera évoquée voire votée, d'ici là on en saura plus sur les départements qui ont franchi le pas
-on demandera où en sont les adhérents quant aux DE, notamment ceux qui ont reçu une lettre des caisses, quelle a été leur attitude depuis; F Coux a écrit au nom de la COSPE, pas de réponse pr le moment.
-on a parlé des prochaines élections au CO, il semble important et même
nécessaire que la CNMS soit représentée ds le 13 et le 84 : y a t'il des
candidats CNMS ??
-on a parlé des syndicats: FMF,CSMF,SML et l'idée de les rencontrer
-ce serait bien s'il y avait du monde le 20, donc rappel des troupes à
faire++
-actuellement on est 180 inscrits
Voilà les grands traits; à bientôt;

VM


 

pour info  08/01/2004

D'accord pour penser que plus nous serons nombreux et plus cela sera facile, maintenant je pense que le système est devenu tellement fragile qu'il n'est plus nécessaire d'agir "en masse" Il n'est plus nécessaire d'attendre que tout le monde soit convaincu pour tenter quelque chose. 

Ensuite, c'est au nom de nos patients que nous avons tout accepté y compris de travailler dans des conditions aussi dégradées. Je ne suis pas sur qu'ils nous l'aient demandé ou qu'ils nous en soient reconnaissant.

Quant à la situation si privilégiée des ophtalmos qui pourraient tout se permettre ... Nous avons des listes d'attentes bien plus longues de patients qu'aucun autre médecin ne veut ou ne sait prendre en charge. 

En enfin, pour ce qui est de la solvabilité de nos clientèles qui serai tellement faible qu'elle empêcherai le passage en secteur 2, cela montre bien le piège. Ceux d'entre nous, qui travaillent majoritairement avec des patients en ALD avec exonération du ticket modérateur ou des patient en CMU. C'est à dire qui sont payés par la secu n'ont aucune liberté de manoeuvre et n'ont plus qu'à accepter que la secu leur dicte la façon réglementaire de faire de la psychiatrie.

Encore une fois je pense que personne ne viendra les remercier de s'être ainsi sacrifié.

C DUFOUR


 

pour info  07/01/2004

même réflexion que toi tant vis à vis de la spécificité de notre pratique et de notre population qui pourrait rendre nos situations et celles de nos patients plus périlleuses: es ce que cela ne nous protège ou ne nous protégeait pas un peu ?

je pense également que ces actions n'auront du poids que lorsque cela sera concerté fait en masse au sein d'un secteur de population et d'une spécialité (cf gynéco de la Sarthe).
Maintenant dès que l'on a parlé de déconventionnement cela a foiré; es ce là l'action intermédiaire réalisable ? maintenant du S2 action si l'on veut maintenir un accès au soins en psy c'est du panachage de tarif en fonction des mutuelles des revenus des situations (cf notre différence avec l'ophtalmologie)

 

pour info  07/01/2004

Bonne année à tous.
Depuis 1 mois une nouvelle action se fait jour le passage en force en
secteur2.
Poitiers a commencé en réaction au déconventionnement d'un ophtalmo .
Plusieurs départements du centre vont suivre 
Je trouve cette action très périlleuse si elle n'est pas massive ,car les
qqes exemple que les caisses risquent de prendre et qui seront peut être déconventionné peuvent y perdre leur clientèle ,la clientèle peut perdre l'accès aux soins ..
Nous ne sommes pas dans la même situation qu'1 ophtalmo qui voit les patients tous les 2 ans ,notre clientèle est souvent plus vulnérable socialement et financièrement.
Qu'en pensent les psy de la liste?
Car en même temps c'est la seule action en DH d'APOS2 ,et de la poursuite de DE qui existe au jour d'aujourd'hui.
A+

 Guinard


 

pour info  20/12/2003

DOCUMENT DE TRAVAIL DE LA COORDINATION DES SPÉCIALISTES LIBÉRAUX DU MORBIHAN >>>

 

pour info  20/12/2003

Courrier au Directeur de la CPAM du Vaucluse >>>

 

pour info  20/12/2003

COMPTE RENDU AG COSPE PROVENCE LE 02 12 03 >>>

 

pour info  17/12/2003

NOTES BRÈVES DE L'UMESPE >>>

 

pour info  12/12/2003

Voici un article de mr arcega    >>>  

 

pour info  12/12/2003


Bonjour,
comme Guy Schucht nous y a invité nous nous sommes procuré le rapport
Chadelat sur le net,ça fait 30pages. Il se peut très bien qu'à l'Automne ou au printemps 2004 fleurisse une réforme de la SS plus brutale que le plan juppé ,inspirée du rapport Chadelat
Patoz Patoz qui est dans le collectif76 ,s'est risqué à qqes commentaires, pour mettre en appétit
jacques guinard

 

pour info  12/12/2003

Voici des morceaux choisis de la conclusion du Rapport Chadelat sur lequel devrait s'appuyer la réforme de l'Assuranc-Maladie. Le point fort est le rôle grandissant des assurances privées, qui pourraient même "piloter" certains actes ou catégories d'actes (dernière phrase).
J'ai allègrement coupé, le rapport faisant 32 pages, mais les grands principes sont là. (les guillemets indiquent les citations, commentaires persos en fin)
_______________________________
« Les dépenses de santé sont prises en charge par un mécanisme à deux étages. Le premier correspond aux assurances maladie obligatoires (AMO), le deuxième par les assurances maladie complémentaires (AMC).»

Les AMC« doivent devenir un acteur à part entière de la couverture maladie » pour assurer la « consécration du rôle de deuxième étage des AMC dans la mission que la Nation peut confier à une assurance maladie généralisée et qui est celle de garantir un accès aux soins à tous les Français. »

Ce système offre par ailleurs la « possibilité de couvrir certaines dépenses qui en étant une forme de dépense de santé ne relèvent cependant pas de la couverture que la Nation garanti à ses citoyens. » (autrement dit, on distingue un panier de soins relevant de la solidarité nationale et ce qui relèverait des seules AMC)

« La Couverture Maladie Généralisée (CMG) correspond à l'accès aux soins que la Nation garantit à chacun de ses citoyens. Elle est constituée de l'assurance maladie obligatoire (AMO) et d'une assurance maladie complémentaire dite de base (AMCB). »
« L'État, garant du libre accès aux soins de tous et de la définition des objectifs nationaux de santé publique, est le garant de la CMG. C'est
lui qui, au terme d'une procédure associant les avis des autorités scientifiques, des AMO et des AMC, et de l'ensemble des partenaires du système de santé, usagers compris, en définit les contours. »

« L'AMCB est une assurance complémentaire facultative, mais personne ne doit renoncer à y souscrire pour des raisons financières. Pour ce faire, il
est possible de mettre en place un dispositif d'aide à l'achat de l'AMCB. Cette aide est dégressive en fonction du revenu. Elle est maximum au niveau du plafond de ressources de la CMUC, puis décroît linéairement jusqu'à, par exemple, 1000 Euros mensuels (soit 2 100 Euros ou 13 800 Francs pour un couple avec deux enfants). Un tel dispositif élimine l'effet de seuil, tant décrié, de la CMUC. Le nombre de personnes concernées pourrait atteindre 18 000 000, soit 13,6 millions de nouveaux bénéficiaires d'une aide à l'achat se rajoutant aux 4,5 millions de bénéficiaires de l'actuelle CMUC. »

« L'aide à l'achat de l'AMCB, qui bénéficierait au total au tiers la
moins aisée de la population, suppose que l'on revienne sur certains avantages fiscaux et de cotisations sociales. Ces avantages, qui augmentent avec le revenu et le niveau du contrat, consentis dans le cadre de la règle dite des 19%, concernent les salariés couverts par des contrats collectifs obligatoires et des non salariés dans le cadre de la loi Madelin. »

« Cela impliquerait de créer une structure spécifique associant les AMO, les AMC et l'État, qui proposerait, sur une base négociée, la répartition
des compétences respectives de l'AMO et de l'AMCB. Ce processus de
copaiement reconnu et institutionnalisé doit s'accompagner de la mise en oeuvre de mécanismes de corégulation. Dès lors que la collectivité nationale apporte son concours par le biais des aides à l'achat, les organismes complémentaires proposant l'AMCB doivent s'engager dans le cadre d'un cahier des charges précis sur un certain nombre d'actions et les mettre en oeuvre concrètement : objectifs de meilleur usage des soins, prévention. »

« Il serait utile que l'on examine la possibilité de définir certains actes ou certaines catégories d'actes, pour lesquelles les complémentaires
santé pourraient devenir les acteurs pilotes du dispositif. »
 ___________________________________________

Bref, cela confirme le rôle futur des assurances privées.
En pratique,
> 1) on devine que la part sécu traditionnelle (AMO) va baisser, au profit de l'AMCB. Cette AMCB sera en partie financée par la nation pour 1/3 des personnes, les 2/3 restants devant s'assurer par eux-mêmes. Non
seulement cette AMCB sera payée au prix fort par ces 2/3 là, mais en plus on leur retirera les avantages de la loi Madelin (autrement dit le coût de
l'AMCB ne sera plus déductible).
> 2) une partie des soins ne seront pas couverts par l'AMO ou l'AMCB
(soins ne relevant pas de la solidarité). Il faudra donc une 2ème AMC pour être pleinement couvert.
> 3) les AMC vont devenir des "pilotes" et auront dans leur cahier des charges des "objectifs de meilleur usage des soins"...

Tout cela débouche sur les contrats médecins/assurances dont nous
parlions précédemment.

A mon avis, la réforme est logique et inéluctable. On se dirige vers une meilleure répartition de la solidarité : prise en charge totale pour 1/3, diminution majeure de la prise en charge des 2/3 restants. On va râler
car nous faisons de ces 2/3 là, mais difficile de faire autrement. On en arrive à la situation où le cotisant ne cotisera pas pour lui mais pour le 1/3 qui ne cotise pas : le cotisant ne pourra plus dire "j'ai cotisé donc j'y ai droit"... Difficile à avaler mais c'est le principe de la solidarité. 
Il faut de plus nous attendre à une nouvelle flambée de nos charges (AMC plus chères, disparition du Madelin).
Le plus inquiétant pour nous, c'est le rôle de "décideur" et de "pilote" que l'on va donner aux assurances... C'est sur ce point qu'il faut nous défendre...

Pascal Patoz 


 

pour info  08/12/2003

Informations de la part de la SNPP >>>

 

pour info  08/12/2003

Informations de la part de la FMF >>>

 

pour info  08/12/2003


 S'opposer à une réforme de la SS trop libérale

Bonjour, 
Après cette réunion de la CNAMLIB , il me semble que l'urgence n'est pas  uniquement notre statut fiscal et juridique même si c'est aussi important  mais de faire un barrage à la casse le la sécurité Sociale. L'introduction  brutale sous la pression du déficit d'un système d'assurances à l'Américaine  me parait très dangereuse pour l'accès aux soins .Seuls pourraient se  soigner les riches qui auraient les moyens de se payer les meilleures  assurances! Si c'est ça la réforme de la SS en 4-5 ans pour mieux faire  passer la pilule à l'opinion publique c'est grave.  La définition du panier de soin relevant de la SS , si cela se limite peu à  peu aux ALD , en excluant tous les autres risques c'est grave !  Bien sûr que si nous sommes contraints de faire face aux assureurs privés  nous aurons intérêt à nous serrer les coudes. Mais en attendant il me semble  utile de nous battre pour ne pas laisser faire une réforme excessive qui  attaquerait aussi bien les assurés que les moyens disponibles pour les médecins et le financement de leurs soins. Quelqu'un possède t'il des informations sur les tendances possibles de la réforme de la Sécurité Sociale? 
 

Jacques Guinard


 

pour info  07/12/2003


Bonjour,

Je suis du même avis que Jacques, mais ce travail de psychothérapie analytique ou de psychanalyse, nous n'en avons pas le monopole, nos confrères psychologues analystes font le même travail, avec autant de conviction et d'humilité quant aux résultats.

En ce qui me concerne, le sujet de mon mémoire de psychanalyste, qui m'a permis d'être titulaire, était un suivi psychanalytique d'enfant présentant une névrose obsessionnelle.

Cet enfant fut guéri -je dis bien guéri- au bout de trois ans de
cure.

Devenu un jeune adulte, il est revenu me voir une fois, pour comprendre ce qui s'était passé dans sa cure d'enfant.

Il finissait des études très satisfaisantes et allait bien. Une cure comme on rêve...  après! car cette cure ne fut pas de tout repos, comme chacun de nous peut l'imaginer.

Des exemples comme celui-là, on peut tous en trouver, qui justifient
notre pratique.

De même que des suivis de cures qui durent plus de vingt ans, avec parfois des interruptions, mais où l'on sait que si l'on a l'impression de piétiner avec le patient, on sait aussi qu'on l'a peut-être empêché de se suicider, et çà CELA N'A PAS DE PRIX!

Et plutôt que de nous dire sans cesse ce qu'on coûte à la Sécu, il serait plus honnête de reconnaître ce qu'on fait ÉCONOMISER en termes de souffrances et de conséquences sociales (maintien des liens sociaux, professionnels et familiaux)--

Dans cette morosité ambiante, j'ai envie de dire -en toute humilité- que je suis fière de faire le travail que je fais , fière de la confiance
que me font mes patients, et que je préfère être à ma place qu'à celle des technocrates qui parlent sans savoir ce qu'est la souffrance morale.

M. FLEURY


 

pour info  08/12/2003

Vous croyez tout savoir sur  
Dépression non endogène / dépression mineure 
l'Anaes vous met les points sur les i  >>>>

 

pour info  07/12/2003


Bonsoir,
Non cela n'a rien de simple d'évaluer un travail analytique.
D'abord, si au cours d'un travail nous faisons intervenir un évaluateur cela perturbe la relation de confiance intime qui doit se créer.
Ensuite, il y a la durée, quand le travail met souvent 3-5-10ans à
aboutir c'est très difficile d'évaluer pendant aussi longtemps..
Par exemple pour les médicaments les études pour les thymorégulateurs qui doivent durer 2ans (Zyprexa et Depakote) ne sont pas encore publiées et coûtent fort cher.
Tous les analystes de renom qui se sont penchés sur l'évaluation n'en sont pas du tout satisfaits, c'est infaisable vraiment scientifiquement.
Ensuite ne me dites pas qu'on peut faire un groupe placebo ou témoin...
Certaines études aberrantes voulaient tester avec le même praticien
médicament et thérapie analytique confondues.
Par contre ,je pense que certains analystes qui ne se préoccupent pas du tout de soins et de l'accès de la majorité de la population française à des soins remboursés, oublient qu'il y a des gens qui souffrent et qui ont besoin d'aide.
Pour ma part sur Rouen ayant de nombreuses demandes d'aide qui ne peuvent aboutir, dans des conditions suffisantes de disponibilité, rapidité, fréquence des prises en charge, qualité de la formation des thérapeutes ,je serais favorable dans l'intérêt des patients, à ce que des soins Psychothérapiques soient remboursés en étant effectués par des Psychologues ou Psychanalystes non Psychologues .
Mais dès que l'on parle de remboursement la sécurité Sociale s'en mêle..
Il pourraient être contrôlés comme nous par les médecins -conseil, ou Psychologues -conseil si ça existe.
Parce que là il y a un réel problème d'accès au soins auxquels nous
sommes tous confrontés, et qui pourrait nous pousser à multiplier le nombre de patients dans les années à venir à cause de la pénurie organisée des Psychiatres en France.
D'ailleurs n'oublions pas de dénoncer que nous savons bien que nous servons à qqe chose quelles que soient nos formations et approches, qu'il est temps que la France forme de nouveaux Psychiatres pour les prochaines décennies.
 Amitiés

j. Guinard


 

pour info  07/12/2003

>"La seule vraie question est celle du soin pour tous."...
>
> Évidemment !!!!!!
> et pour ce faire, les libéraux doivent se déconventionner, seule action permettant une "mise à plat" et redéfinition du paritarisme dans le système de soins afin de reconstituer valablement un système conventionnel acceptable pour les patients et les profs de santé.
> Si chacun se borne à des petits arrangements individualistes et
commerciaux sous des prétextes idéologiques fallacieux alors sûr que pour le coup le système de solidarité pour tous va exploser.
> Le déconventionnement est un acte de résistance pas une fin en soi ......
> L'offre de soins en France est en continuelle dégradation et nous devons réagir.
>
> Amicalement.
>

C. GINDREY


 

pour info  07/12/2003

>
> La seule vraie question est celle du soin pour tous.
> Il n'est pas question de sacrifice : c'est pourquoi je reçois
> les CMU à 37 euros 
> les consultations répétées à 40 euros
> les 1ères consultations à 50 euros
> Depuis que j'applique ces tarifs, avec des charges de secteur 1, je ne me sens plus exploitée .
> Avant , à 34,30 € depuis si longtemps , je ne supportais plus et il se
> serait agit de sacrifice : ce qui est anormal et dangereux dans la
> position qu'on tente d'occuper .
> Cependant , je ne souscris pas au déconventionnement , non pas dans mon intérêt , puisque c'est très viable , mais dans le souci de l'accès au soin pour tous.
> Je précise que lorsque je me trouve dans un travail de psychanalyste au sens strict , cela se situe hors sécu , et là , je ne demande pas la même somme à chacun et je tiens compte des revenus et charges.
> Si je ne pratique pas comme ça , je considère les gens comme des pompes à fric.
> Je considère que dans ces conditions-là , je gagne correctement ma vie, au regard de mes amis ayant d'autres professions à études aussi ou plus longues et sélectives que moi , et à responsabilités et horaires lourds.
> Je ne veux pas revenir au temps des notables ; et je ne veux pas non plus endosser tout le malheur du monde à l'œil.
> Je crois que c'est cela le tact et la mesure.
>

Agnès Coulon


 

pour info  07/12/2003


je trouve aussi que ce n'est pas notre rôle. Comme je disais, je
résume la  position de notre consœur. D'ailleurs je cite :

>>> Je travaille dans une banlieue dite sensible, où
>>> la plupart des gens sont dans la merde ( 10
>>> millions de gens en France ), pourquoi leur mal
>>> de vivre ne bénéficierait pas d'un psychiatre en
>>> libéral

Je suis d'accord avec vous que cette conception du rôle social du médecin vire rapidement au sacrificiel et qu'elle est abondamment utilisée contre nous. Je rappelle les intervention de Kouchner (un parmi d'autre) sur la grandeur de notre métier qui devait nous amener à tout accepter puisque nous étions déjà amplement récompensé par la reconnaissance de nos patients et que demander à être payé (c'était l'époque du 20/30 des généralistes) dépassait la limite du bon goût.

Christophe DUFOUR


 

pour info  07/12/2003


Je trouve le résumé "notre rôle est de traiter les travers de la société" pour le moins curieux et ne correspondant pas à l'image que j'ai de la psychiatrie. méfions-nous car derrière ce type de raisonnement nous sommes en train de tomber dans le piège tendu par l'administration qui veut nous contraindre dans un rôle plus social que médical. Sans nier notre rôle d accompagnement social nous avons comme premier objet d'être des soignants.
Je reste Médecin et non pas assistant social.

Ce débat n'est pas nouveau et resurgit régulièrement dans les différentes commissions auxquelles j'ai participé dans les divers comités départementaux de la " santé mentale".

Nous avons suffisamment de travail avec la prise en charge médicale, au sens large et sans exclusions, pour laisser la partie sociale à ceux qui sont plus compétents que nous pour le faire. Exerçant en clinique et en cabinet l
assistante sociale de la clinique est bien plus performante que moi
pour gérer la prise en charge sociale que moi de mes patients dont bcp sont psychotiques.

Jacques Billet


 

pour info  07/12/2003

Soin?


la diversité de pratique existe entre nous, c'est évident, mais elle existe entre nos différents patients mais aussi entre différents moments d'une même prise en charge. C'est cette diversité non évaluable (comme le temps interstitiel a tué le pmsi en psy) qui nous sauvera peut être. La seule solution sera les facteurs multiplicateurs pour des consultations longues (la pédopsychiatrie mais n'oublions pas la gérontopsychiatrie non plus...).

Je suis un psychiatre qui fait de la TCC et qui prescrit.

J'ai des patients qui n'on jamais reçu un médoc 
j'ai des patients qui avaient des médoc et qui n'en ont plus
j'ai des patients qui n'avaient pas de médoc et qui en ont 
j'ai des patients qui avaient des médoc et qui en ont encore (des fois plus, des fois moins)

je me sens psychiatre dans tous ces cas, j'espère tout simplement qu'ils souffrent moins, qu'ils ont peut être un peu compris ce qui a pu les amener dans leur souffrance et j'ose envisager qu'ils sont un tout petit peu mieux armés pour vivre leurs prochaines émotions, conflits, amours, deuils etc..... 

JP MARTINET


 

pour info  07/12/2003


en effet , à en croire les débats , intéressants , il est très clair que nous n'avons absolument pas les mêmes pratiques les uns et les autres , donc , nous avons des besoins différents quant aux modalités d'exercice : contrôles , oui , mais aussi diversités des actes et donc des rémunérations , ou non 
(je persiste à penser que bientôt la pédopsy mourra si l'acte reste au même tarif que celui de psy adulte : plus personne ne voudra travailler à recevoir des enfants en libéral , si ce n'est hors convention, avec honoraires très libres : les familles comprennent très bien que le temps passé doit être rémunéré).

Agnès Coulon


 

pour info  07/12/2003


oui mais si tu lis bien tous les e-mail qui circulent  bcp prônent les évaluations pour montrer l'efficacité de nos traitements. Or, ainsi que je le répète depuis lgt, ceux qui prônent ces évaluations sont des comportementalistes qui ont des grilles d'évaluations adéquat pour leur champ mais cela ne peut convenir au champ psychodynamique. Nous sommes complètement divisés (c'est le but attendu du gouvernement et de la cnam pour mieux régner) et actuellement j'ai l'impression de m'épuiser pour rien
cordialement

gilles formet


 

pour info  07/12/2003


Il me semble qu'il y a urgence à faire savoir que les médecins psychiatres libéraux :
- refuseront le principe "d'évaluations de leurs compétences". Un engagement individuel à une FMC (sous forme de séminaires, congrès, conférences, abonnement revues professionnelles etc ... dont nous pourrions débattre les modalités) pourrait être proposé aux tutelles (tout en sachant qu'actuellement il n'y a pas de financement possible pour la FMC par les tutelles, ce qui fait que la FMC n'est pas devenue obligatoire .... il en sera de même pour leur programme d'évaluation ...!!!!!
Comment exiger de former voire d'évaluer sans financement ? et comment obliger les libéraux à se former quand l'insuffisance de leurs honoraires opposables ne leur permet pas ????
- refuseront le principe du codage des actes de psychiatrie et de la TLT, du fait du risque majeur de diffusion de données médicales contraire à notre déontologie.
En effet, j'ai vraiment le sentiment que ce qui sera notre future politique de santé est formalisé ( ou en cours de formalisation ) dans la CCAM clinique. Il s'agit bien d'un codage tarifant car les Caisses et autres mutuelles ne veulent plus être des "payeurs aveugles" d'où le souhait de regarder en effet par le trou de la serrure informatique matérialisée par la carte Sesam Vitale. Il est notoire qu'il n'y a à ce jour aucune sécurité informatique. Or nous devons, du fait de la spécificité de notre spécialité libérale, être défenseurs et garants du secret médical.
Pour illustrer schématiquement : vous codez un acte pour "syndrome dépressif réactionnel" alors vous avez droit à X séances remboursées X euro par la SS pour surveillance du TT médicamenteux et/où psychothérapeutique. Si prolongation ... alors contrôle par les caisses et obligation de remboursement des honoraires si codage et/où TT abusifs ... 
Donc codage des actes = tarification à la pathologie = maitrise médicalisée de la santé + risque majeur de divulgation des données médicales à des fins délictueuses (Assurances privées,RG ...) + surveillance-contrôle par les Caisses-Mutuelles de l'activité clinique et thérapeutique du médecin + évaluation de l'opportunité de transferts de compétences vers les para-médicaux.

Nous devons nous fédérer sur cet thèmes précis.et il y a urgence à le faire.

Amicalement.
Catherine GINDREY.
PS: Lors d'une réunion de négociations conventionnelles au printemps dernier, je m'adresse avec véhémence à Spaeth et Lenoir :
-"il faut renoncer au codage des actes en psychiatrie libérale !"
-"Mais Madame nous codons bien les prothèses de hanche et les angines alors pourquoi pas les actes de psychiatrie"me répond Spaeth.-
-"Vous y serez obligée Madame par votre engagement conventionnel" dit Lenoir
-"Jamais, vous entendez, jamais je n'accepterai de coder un acte de psychiatrie, je changerai de métier plutôt que d'accepter" leur dis-je.

Depuis le 10 Juin 03 , je suis déconventionnée. Je travaille autant qu'avant. Je module mes honoraires avec "tact et mesure". (beaucoup de mutuelles remboursent). Je fais des actes gratuits. Je ne crains ni sanctions, ni contrôles, ni autres exactions des Caisses.
Je déplore d'avoir été contrainte d'en arriver là pour pouvoir continuer d'exercer mon métier dans des conditions respectables pour mes patients et moi. 

 

pour info  07/12/2003

Bonjour,
> Je trouve que nous nous égarons dans les problèmes d'évaluation qui sont forts difficiles et périlleux.
> La réalité et nous le savons tous sur le terrain c'est que nous n'arrivons pas à faire face aux demandes de soins, qu'il y a de la place et de l'intérêt à conserver en France différentes approches thérapeutiques sans tyrannie ni hégémonie d'une théorie sur les autres. De plus nous savons que les problèmes vont s'aggraver avec les départs à la retraite non remplacés, donc 30% de psy en moins en 10Ans, c'est lamentable. Glaxo SK Beecham, Jansen, Wieth etc ont un bel avenir devant eux car le plus simple c'est
de ne prescrire que des médicaments , c'est ce que font les généralistes quand ils sont pressés de demandes et ont peu de temps.
> Nous ne devons pas nous égarer en querelles d'écoles et nous opposer ensemble à ces rationnements des soins programmés.
> Les coordinations ,les syndicats Verticaux et Horizontaux doivent s'unir pour s'opposer à ça!
> si nous nous divisons nous ne pèserons pas lourd.

Jacques guinard


 

pour info  02/12/2003

FLASH INFO UMESPE N°25        


SOMMAIRE 

FMC : 2004, l'an 1 (bis) 
Négociation conventionnelle : le non évènement 
CME d'hospitalisation privée : prêtes à s'engager dans la médicale gouvernance ! 
Le cri d'alarme des gynécos-obs 
Arrêts de travail : les médecins coupables ? 
Autres brèves..... 

Bonne lecture. 

Pour toute correspondance concernant les Infos du Président, les Notes Brèves et/ou le Journal Electronique de l’U.ME.SPE adressez-vous à : umespe@club-internet.fr ou sur le site www.umespe.com. 

UNION NATIONALE DES MÉDECINS SPÉCIALISTES CONFÉDÈRES 
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS – Tél. : 01.44.29.01.30. – 01.40.54.00.66 ,

 

pour info  02/12/2003


Tout çà n'est pas nouveau. En 1996, à la CPAM de ROUEN, nous avons été plusieurs psy-psy (chanalystes), de la même génération, c'est-à-dire bien connus de la caisse, dont les patients ont été examinés par un médecin conseil pour vérifier leurs pathologies et le bien-fondé des soins. Il en a été sélectionné 100 (et sûrement pas au hasard puisqu'ils ou plutôt elles étaient tous dans le milieu médico psycho social. Il en est resté quatre
sur le carreau, dont l'état ne justifiait pas les soins que nous leur avions prodigué, dixit le fameux médecin conseil.

Que se passa-t'il?
La CPAM nous a demandé de REMBOURSER les soins!

Evidemment nous n'étions pas d'accord.

D'abord expertise. La première patiente reçue par l'expert était suivie
par moi. Il m'a appelé pour me demander si la CPAM n'était pas tombée sur la tête de refuser de prendre en charge cette jeune femme dont la pathologie hystérique ne faisait aucun doute.

Par contre pour la suite, comme par hasard, il est allé dans le même sens
que la Sécu...
Donc nous sommes retrouvés au TASS, à trois psy (moi j'avais deux malades concernées, donc il m'en restait une après l'expertise)

QUATRE ANS de procédure. D'expertise en contre-expertise, ma patiente a tenu bon (c'est pour elle que c'était le plus dur) et moi aussi, et finalement
j'ai gagné... Un de mes confrères aussi, mais un autre qui s'est défendu
seul a perdu et a dû rembourser les soins qu'il avait prodigués à la CPAM...

L'évaluation, telle que je l'imagine, c'est un cran au-dessus de cet enfer
: on décide de la nature et du nombre de séances de thérapie en fonction des pathologies, et tout le monde est contrôlé, patients et médecins. Il va en
falloir du monde pour faire çà! E tçà pourrait bien coûter plus cher que
de continuer ce qui se fait actuellement, mais ne nous trompons pas, nous ne sommes pas dans une logique d'économies mais dans une logique de mainmise de l'état sur la médecine.

Gardons quand même le moral! 

Martine FLEURY


 

pour info  01/12/2003


Si l'on utilise l'"évaluation" contre nous autant avoir les idées
claires sur ce que c'est. D'autant qu'en l'occurrence c'est un amalgame entre quelque chose de souhaitable et auquel nous serions très malvenus de renoncer (mieux connaître l'effet de notre travail) et d'autre part un instrument de coercition permettant de tailler dans le vif.

Que la coordination s'empare de cela et tienne un discours clair avant que la CNAM, le ministère ou je ne sais qui, manipulent en parlant de de ce qui  est souhaitable pour faire en fait ce qui est inadmissible.

Christophe DUFOUR


 

pour info  01/12/2003

Ce n'est plus une coordination c 'est une querelle d'école et je suppose que chacun pense que l'autre n'y comprend rien et est sourd je trouve que cela ne fait pas avancer les choses et je doute qu' une école puisse convaincre l'autre et pendant de temps là, la cnam, le gouvernement, continuent leur petit bonhomme de chemin bordé de projets qui nous concernent et ne nous satisferons pas lorsqu'ils nous éclaterons a la figure, a moins de se situer dans une optique purement libérale mais je ne crois pas que les psy se situent dans cette optique, mais plus dans une optique humaniste .
 je me fais peut-être des illusions

ou j'ai une fausse croyance?

gilles formet


 

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