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17/06/2003
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S’APPROPRIER LA
LIBERTÉ TARIFAIRE
Le mouvement lancé le mercredi 11 juin est le début d’une longue marche qui doit se poursuivre jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction de nos revendications :
- Reconnaisance de la place importante de la médecine spécialisée libérale dans le système de soins,
- Réforme de la Nomenclature des actes techniques et des consultations avec revalorisation de nos honoraires,
- Définition d’un panier de soins concernant la prise en charge par l’Assurance Maladie et la définition d’un espace de liberté tarifaire pour tous les médecins, basé sur une meilleure coordination.
C’est à ces conditions que les médecins spécialistes libéraux pourront s’impliquer dans l’optimisation des dépenses de santé, se responsabiliser sur la pertinence et la valeur des actes et sensibiliser leurs patients sur la maîtrise des prescriptions.
Dans le contexte politique actuel, économique et syndical, nous sommes loin du compte. Le gouvernement se focalise sur la réforme des retraites, la CNAMTS se réjouit d’une convention minoritaire, la DGS et la DHOS mettent en place une réforme de la tarification à l’activité en négociant avec l’Hospitalisation Privée, et en ignorant les médecins libéraux qui font fonctionner médicalement tous ces établissements ; les mutuelles et les assurances se préparent à prendre une place plus importante dans la couverture sociale.
Face à ce contexte que font les médecins spécialistes libéraux :
- Dans leur grande majorité, ils restent apatés, déçus , résignés, subissant les aléas quotidiens, les procès des patients favorisés par une mauvaise explication de la loi Kouchner et la stratification chaque année plus pesante des contraintes administratives.
- Une minorité au contraire, en fonction des spécialités et des régions est tentée par la politique du rejet, du tarif syndical, voire du déconventionnement. Ceci a des limites et il suffit de voir l’inquiétude des confrères poursuivis et leurs demandes insistantes auprès de l’U.ME.SPE pour comprendre que la politique du pire ne peut servir de programme syndical. Heureusement dans chaque conflit, l’U.ME.SPE/CSMF est intervenue et a permis d’obtenir sinon la levée de toute sanction, du moins de rassurer les confrères sur leur possibilité d’exercer, d’éviter le déconventionnement à titre d’exemple, d’un certain nombre de médecins spécialistes-otages par les Caisses d’Assurance Maladie.
En ce qui concerne les mots d’ordre de tarifs syndicaux, comme vous le savez, nous ne pouvons pas les reprendre à notre compte pour des raisons juridiques, il en va de même vis-à-vis de la généralisation dans certains départements du mot d’ordre de déconventionnement, qui représente pour un syndicat national représentatif un risque inacceptable pour l’ensemble de nos mandants.
Nous comprenons les confrères qui localement se sont organisés pour se déconventionner ; nous les soutenons dans leurs difficultés juridiques, voire même lorsqu’ils décident sans les médiatiser, d’écrire à la Caisse pour se reconventionner. Tout ceci réalisé dans un contexte juridique flou, incertain tant qu’ une jurisprudence qui demandera plusieurs années n’aura pas établi les limites actuelles du règlement minimal conventionnel.
Alors que faire pour fédérer ? Unifier, solidariser ces attitudes hétérogènes :
L’union est indispensable sous peine de nous marginaliser. Elle implique tous les médecins spécialistes secteur 1 ou secteur 2, spécialités cliniques et spécialités techniques, malgré des positions initialement divergentes, nous voyons que tous ceux impliqués par la réforme de la CCAM des actes techniques ont compris qu’il fallait agir ensemble et c’est tout l’intérêt des communiqués communs sur ce sujet que nous faisons au nom de l’U.ME.SPE/CSMF, l’UCCSF, ALLIANCE et de l’UCF et du SML. En parlant d’une seule voix, vis-à-vis des autorités de tutelle, mais également vis-à-vis de nos partenaires de l’hospitalisation privée, nous pouvons ainsi nous faire entendre et éviter qu’on nous implique à travers la gestion informatique des bordereaux 615, une télétransmission forcée et l’intégration de nos honoraires dans la gestion des établissements de soins privés.
Pour solidariser nos revendications, il faut actuellement un mot d’ordre simple et clair, reprenant la revendication qui a conduit les Caisses d’Assurance Maladie à rompre les négociations :
- La défense de notre espace de liberté, sans celle-ci, il ne pourra y avoir de signatures de la part de l’U.ME. SPE.
- Depuis 18 mois, nous défendons l’utilisation de l’article du règlement minimal conventionnel nous permettant d’utiliser dans le cadre de la légalité, en fonction de nos horaires, le D.E. Beaucoup l’ont fait, ils ne sont pas encore assez nombreux, d’autres ont été d’emblée bien au-delà des limites qui peuvent être légalement défendables. C’est pourquoi, pour simplifier l’organisation des cabinets de praticiens, pour faciliter la médiatisation vis-à-vis de nos patients, nous lançons le mot d’ordre des MERCREDIS du D.E.
La journée du mercredi 11 juin a été la première de cette longue marche. Les mercredis du D.E. :
- Sont faciles à mettre en place au niveau de notre activité quotidienne,
- ceci concerne aussi bien les consultations que les actes techniques,
- c’est l’application d’un système qui fonctionne depuis de nombreuses années dans le système hospitalier public où le même praticien, pour le même type d’acte, reçoit d’une part des honoraires, d’autre part, un salaire, cela est donc facilement défendable vis-à-vis des médias.
- C’est prendre, avec tact et mesure, des honoraires enfin décents, correspondant à la qualité de nos actes.
- C’est expliquer et rééduquer nos patients en leur faisant comprendre qu’en dehors de l’urgence, le tout gratuit n’est plus possible, il faut donc s’approprier par la pratique et mettre en place d’une manière inéluctable, l’espace de liberté tarifaire que nous avons défendu tout au long des 9 mois de négociations.
Si au cours des semaines à venir nous banalisons les mercredis du D.E., ceci créera une situation de faits qui sera acceptée par les patients, par les médias et donc par le gouvernement.
Organisez vous au niveau de vos départements, organisez vous au niveau de verticalités, utilisez l’affiche que vous trouverez sur le site
www.umespe.com, si vous n’organisez pas vous-même, votre espace de liberté tarifaire, vous ne l’obtiendrez jamais.
Docteur Jean-François REY
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pour info
17/06/2003
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Où en sommes nous?
Les déconventionnements vont bon train, le processus semble en tous cas bien
amorcé, à nous de le développer au maximum.
La charte nationale est un document essentiel pour résumer nos revendications communes(en pièce jointe, pour mémoire).Elle permet d'exposer clairement aux confrères, aux médias et aux politiques pourquoi nous nous battons, pourquoi nous prenons le risque du déconventionnement.
Nous nous sommes tous mis d'accord sur le contenu de nos revendications:la
charte. Il s'agit d'un document minimaliste, non négociable. Et nous sommes tous persuadés que la bonne stratégie passe par le déconventionnement pour obliger le politique à s'attaquer au fond du problème.
La clarté de nos revendications et la détermination dont nous faisons preuve solidarisent notre mouvement et restaurent notre dignité.
L'échec des négociations conventionnelles court-circuite les caisses et nous met directement face au pouvoir politique. C'est donc avec lui qu'il va nous falloir traiter. Dans toute transaction, il y a ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas. Dans toute négociation chaque partie en présence doit prendre en compte ce qui n'est pas négociable pour l'autre.
Au delà de la coordination, il existe trois niveaux de pression: les syndicats, le pouvoir politique et la population.
Les syndicats médicaux, sont-ils avec nous ou contre nous? La question n'est pas simple mais, quoi qu'il en soit, il va nous falloir compter avec eux, avec dix ans de réflexions
syndicales. Les leaders de nos grandes centrales ne sont pas prêts à abandonner leurs projets et leurs
pouvoirs. Un mode de pensées, un type de discours longuement élaborés au contact des interlocuteurs des caisses, les ont éloignés des médecins qu'ils étaient sensés représenter.
Ce n'est pas facile pour eux de faire marche arrière alors qu'ils sont aussi personnellement engagés.
Ils ne le feront que s'ils y sont obligés par la démission massive des médecins de tous les syndicats qui ne soutiennent pas intégralement notre
plate-forme de revendications.
Pierre Stael, président du SPF, continue de défendre le projet d'une augmentation ciblée de la première consultation et de la consultation de pédopsychiatrie, menaçant ainsi l'unicité de l'acte de consultation
psychiatrique (tout en prétendant le contraire) et détruisant les chances d'une augmentation suffisante du
CNPSY. Il continue également à défendre le projet CSMF de réforme de la nomenclature qui prévoit un niveau C3 = 50 euros, pour le CNPSY, quand le niveau C1 passera à 23 euros( premier janvier 2005, qu'ils espèrent!!), soit un CNPSY =2,17 fois la consultation du généraliste.
Pour combattre cette grande braderie de notre métier, il n'y a qu'une solution : écrire en recommandé au SPF pour demander la liste de tous les psy libéraux membres du SPF, puis écrire à chacun, en leur suggérant d'envoyer une lettre de démission au SPF pour manquement grave à la défense de nos intérêts.
Soit pierre Stael s'engage à défendre un CPSY unique et valant 2,5 fois la consultation du généraliste, et exige l'ouverture d'un secteur unique à liberté modulable, soit nous devons tout faire pour le rendre inoffensif, représentant que lui même ou une poignée d'irréductibles.
Qu'en pensez-vous? Qui accepte de s'en charger?
Jean-françois Rey, président de l'UMESPE, la branche spécialistes de la CSMF, nous pose tout autant de difficultés au niveau
horizontal. Il continue à prôner 40% de droit à DE pour les
secteurs1 (sans toucher aux avantages acquis des secteurs2 dont il est), le bonus en cas de passage par le généraliste sous prétexte de coordination des soins et l'usine à gaz du C1, C2, C3 pour la réforme de la
nomenclature. Toutes ces mesures sont inacceptables, parce
qu'elles ne mettent pas fin à l'injustice entre secteur1 et secteur2,
parce que l'arbitraire d'un pourcentage de droit à augmentation des tarifs ne correspond pas à la grande diversité des modalités d'exercice,
parce que l' incitation au passage par le généraliste peut être un facteur de retard et de blocage de l'accès au soin,
parce que le C3 ne rémunère pas assez notre acte pour pouvoir assurer des soins de qualité au tarif conventionnel. La même tactique que pour le SPF devrait être utilisée face à l'UMESPE: liste des membres de l'UMESPE, lettre à chaque membre lui suggérant de démissionner si l'UMESPE n'adopte pas les revendications de la base. La coordination nationale des spécialistes devrait se charger de cette action, car au moment de finaliser un accord ça sera les syndicats qui reprendront la main et seront les interlocuteurs du
gouvernement. Qu'en pensent-ils?
Il ne s'agit pas pour autant de mettre au panier dix ans de réflexion syndicale, reconnaissons que nos confrères syndicalistes ont parfois une vision d'ensemble de la réforme du système de santé qui fait souvent défaut aux râleurs spontanéistes autocentrés sur nos problèmes que nous sommes tous en
partie. Je souhaite que l'argumentation syndicale s'affiche plus nettement dans notre groupe de manière à enrichir notre réflexion .Il me parait important de convaincre nos représentants du SNPP de la
nécessité du SULM , qu'il s'agit d'une revendication tout aussi essentielle que la revalorisation du tarif conventionnel, qu'il ne s'agit pas de revendications contradictoires et que le SULM ne représente pas un danger par rapport à la revalorisation suffisante et régulière du CPSY .S'il se confirmait, qu'aux états généraux de la psychiatrie, le SNPP et... le SPF?! ont clairement pris parti en faveur du SULM, ça serait une avancée majeure de la réflexion syndicale de ces dix dernières années.
Cela demande une confirmation officielle et en conséquence un rejet du projet CSMF sous sa forme actuelle, par le SNPP et par le SPF.
Il me parait tout aussi important de convaincre les ultra libéraux de la
nécessité de proposer un SULM régulé par la profession sur des critères médicaux pour tenir compte de l'autre groupe de
pression qu'est la population et de l'arbitre qu'est le politique.
Soyons sûr d'une chose, si nous mettons le politique dans l'obligation de choisir entre satisfaire nos revendications et satisfaire les attentes de la population, il choisira ses électeurs. Je suis très heureux de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à faire référence aux patients, aux usagers, aux assurés. Nous avons à inventer la médecine libérale française de demain en tenant compte de l'histoire de la sécurité sociale, des attentes de la population et de la culture politique française.
Ceci condamne d'emblée tous projets d'étatisation de la médecine et de libéralisation totale du "marcher". Ceux qui rêvent d'une suppression de la sécurité sociale et de son remplacement par des assurances privées se trompent doublement; d'une part les critères de l'assureur sont encore moins médicaux que ceux de la "sécu" et surtout la société française est profondément attachée à la gestion sociale du risque
maladie. Il nous faut donc envisager un système conventionnel permettant l'accès aux soins psychiatriques pour tous et rémunérant le psychiatre équitablement, c'est à dire à un tarif horaire au moins équivalent à celui d'un médecin généraliste, et un système conventionnel permettant la prise en compte des techniques et situations particulières de l'exercice ainsi que des demandes particulières des patients. Le secteur unique à liberté modulable et régulée permet de concilier ce double impératif.
La FMF a parfaitement raison de refuser une liberté tarifaire "encadrée" comme le propose la CSMF, par contre il faudrait que la FMF fasse des propositions concrètes de régulation du SULM. La régulation des tarifs des secteurs 2 s'est faite par l' équilibre de l'offre et de la demande de soins jusque dans les années 80 et encore maintenant par l'appel vers le bas du fait des deux tiers exerçant en secteur1.Avec le SULM et compte tenu de la démographie médicale il n'y aura plus de régulation spontanée; et ce n'est pas "le tact et la mesure" qui vont
suffire à réguler le système. Il y a donc urgence, à mon sens, à penser un système de régulation le plus libéral possible, basé sur des critères médicaux.
Merci à Stéphane Fourrier pour cette importante mise au point sur l'évaluation des besoins en psychiatrie libérale.
Je suis d'accord sur tout sauf sur la demande de relèvement du tarif d'autorité qui ne me parait pas opportune au moment où nous faisons des propositions concrètes pour une nouvelle
convention. Notre motivation pour l'instant, est d'obtenir une convention conforme à notre
plate-forme de revendications, c'est seulement en cas d'échec à l'automne que cette position "déconventoinniste" s'imposerait pour pouvoir continuer à soigner correctement.
Il est vrai que sur Lyon les déconventionnements ne sont pas encore effectifs, nous devrions les envoyer d'ici la fin du mois, avec un préavis de deux mois pour avoir une pression maximum à l'automne( nous craignons un peu l'essouflement dans un département où il y a 90 secteurs 2 !)
cordialement
éric Saïer
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pour info
13/06/2003
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Reçu
de la CSMF ce matin
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pour info
11/06/2003
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Contribution à une évaluation des besoins en psychiatrie libérale à l’usage des pouvoirs publics
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pour info
02/06/2003
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LES
SPÉCIALISTES DU 44 SE DÉCONVENTIONNENT
A L'APPEL DE LA COORDINATION DES PAYS DE LOIRE, DU SNOF
avec la participation logistique de la CSMF et du SML
Les spécialistes de Loire-Atlantique se sont réunis le Mardi 27 Mai en
assemblée Générale.
Plus de 80 médecins toutes spécialités étaient présents.
Tous sont d'accords pour être solidaire du mouvement de
déconventionnement du Grand Ouest.
La Coordination des spécialistes des Pays de Loire soutenue par le
Syndicat National des Ophtalmologistes de France lance donc à
l'unanimité sauf 4 voix le mot d'ordre de déconventionnement. Plus de 25
lettres de déconventionnement ont été signées immédiatement.
Elle demande aux différentes spécialités présentes de se réunir dans les
jours qui viennent afin de faire la synthèse du nombre exact des lettres
de déconventionnement au plus tard le 12 Juin. Une Assemblée générale
extraordinaire est prévue le Mercredi 11 Juin à 21h au Conseil de
L'ordre, rue Cherche Midi à Nantes dans l’île Beaulieu.
La Coordination des spécialistes rappelle ses objectifs :
- La mise en place d'un secteur tarifaire Unique, Libre (avec tact et
modération) et modulable, seul garant d'une médecine libérale et de
soins de qualité, tenant compte des réalités économiques de l'exercice
libéral.
- La permanence des soins doit être une mission de service publique,
déléguée au corps médical, basée sur le volontariat, hors du champ
conventionnel, largement incitative pour adhérer l'ensemble du corps
médical,
- La télétransmission des feuilles de soins électroniques doit être
optionnelle, incitative, justement rémunérée et non pénalisante,
- La prise en charge conventionnelle des responsabilités civiles
professionnelles n’a pas lieu d’être,
- La formation médicale continue doit être indépendante, non
conventionnelle, gérée par la profession.
APPEL A TOUS LES SPÉCIALISTES SECTEUR 1 DE SE MOBILISER en signant les
lettres de déconventionnement
Bruno RIOUX, Coordination, 8 rue des Tanneurs, L"Archipel", 44110
Châteaubriant
mob : 06 09 71 46 16 fax : 02 40 28 39 60 voirnet@wanadoo.fr
Xavier ZANLONGHI, SNOF, SML44, Clinique Sourdille, 3 place Anatole France
mob : 06 60 84 02 69 fax : 02 51 83 07 16 xavier.zanlonghi@wanadoo.fr
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pour info
01/06/2003
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Psychiatrie dans la Cité : des rencontres ouvertes au public du 4 au 7 juin 2003 en partenariat avec France Culture
mercredi 4 juin :
* 17h : « accompagner, soigner...la nuit »
débat avec J.Fraysse, N. Gay et l’équipe du Sociographe
à l’IRTS, 1011 rue du Pont de Lavérune-Montpellier18h : « de guerre lasses » de Laurent BECUE-RENARD
film suivi d’un débat avec le réalisateur
au cinéma Diagonal-Capitole, rue de Verdun20h30 : conférence inaugurale
* 20h 30 salle Pétrarque
« quelle psychiatrie pour quelle société ? »
avec J.Mornet, Dr. JJ.Xambo, Dr.P.Lacaze,
Dr. R. Bres et F. Mayran
« spirituals » concert
Virginie Catoire-chant, Pierre Coulon Cerisier-piano
réception offerte par la Mairie de Montpellier
salle Pétrarque, place Pétrarque
Jeudi 5 juin
- 16h à 20h : portes ouvertes aux « Murs d’Aurelle »
ateliers d’écriture et de lecture
- films et débats :
« intérieur suite provisoire » de K. Zeriahen
« ouvrir la bouche » de C. Laucournet
la maison des expressions, pavillon 5
CHU La Colombière, 39 av. Ch. Flahaut
tel : 04 67 33 99 52
- 19.h : conférence :« quelle santé pour le mental ? »
avec Mr. Ehrenberg, Mr.Guyomard et Mr.Plenel
salle Pasteur le Corum
- 20h30 : « psychiatrie et littérature »
JP Vérot
restaurant Baisers Volés, 3 rue Embouque d’or
Vendredi 6 juin
16h à 18h :portes ouvertes à l’Avitarelle
atelier d’écriture
19 rue Boyer
- 17h : « vivre avec »
débat avec les associations de familles et de patients
salon du Belvédère - le Corum
- 18h : « cloîtrés » déambulation aléatoire *
à l’initiative de Via Voltaire, textes lus par les
comédiens de la compagnie Labyrinthe
cloître des Ursulines, Bd. Louis Blanc
- 19h : « quelle articulation du sanitaire et du social ? »
débat avec les associations Gestare et l’Avitarelle
avec Ch. Lepers et J. Victoire-Feron
salon du Belvédère-le Corum
samedi 7 juin
-18h : « les images, les mots, le corps ? » avec Jean-Pierre Winter
entretiens avec Francoise DOLTO
film suivi d’un débat avec le réalisateur
cinéma Diagonal-Capitole, rue de Verdun
- du 4 au 7 juin : « itinéraire bis »
exposition de l’atelier de l’unité adolescence
du Dr. Perrot -CHU de Nîmes
Via Voltaire, 1 rue Voltaire
Programme des émissions de France Culture
jeudi 5 juin :
. « les matins de France Culture » par N.Demorand
7h à 9h
. « Pot au feu » par J. Lebrun
18h30 à 19h30
samedi 7 juin :
. « le bien commun » par A. Garapon
11h à 12h
. « Radio Libre » par Ali Badou »
15h à 17h30 en direct de Montpellier*avec l’aimable autorisation de Danse à Montpellier dirigé par Jean-Paul Montanari
avec le soutien de la ville de Montpellier, de la Communauté d’Agglomération et d’Enjoy-Montpellier
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pour info
31/05/2003
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A quoi
rêve la Caisse
avec un nouveau logo.. bientôt la Cnam-TS pourra passer de la pommade sur tous les maux de la Nation... a croire que la carte Vitale (mais au
fait.. elle est verte.. couleur de l'espoir ???.. ça communique a la
CNAM.. et on ne s'en rend même pas compte..!! le sublimininal fait vendre ? )..bon d'accord
j'arrête ça ne sert pas a grand chose de gloser, là.. si! quand
même un peu.. ça va coûter 20 millions d'Euros..? La Caisse se soigne ?
et si, on se payait un nouveau look...
Les passions sont décidément tristes (merci Miguel...!)
Jean-Jack PONT
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Infos CSMF...
A QUOI RÊVE LA CAISSE ?
Du gouvernement aux syndicats de salariés en passant par le MEDEF et les syndicats médicaux, tous s’entendent sur la nécessité urgente de réformer l’Assurance Maladie.
Pour sa part, (ou de son côté) après son cuisant échec dans ses négociations avec les médecins libéraux, la CNAMTS était restée très discrète sur ses intentions.
C’était compter sans son dynamisme légendaire.
Ainsi, nous venons d’apprendre « par la bande » que cette institution, déjà en santé très fragile, envisageait une véritable révolution interne : « la rénovation de (son) identité visuelle » !
Objectif en clair : changer son logo actuel.
Coût prévisionnel de l’opération : pas moins de 20 millions
d’Euros !
Quand on aime, pourquoi compter ?
Outre l’indécence d’un tel projet dans cette période de « vache maigre » pour les comptes de l’Assurance Maladie, la lecture du texte qui accompagne ce projet est particulièrement croustillante.
Exemple : « Nous conserverons le bleu qui suggère une idée d’éternité tranquille, de calme, de pureté et d’infini. Couleur de paix, symbole de sagesse, de potentiel et d’équilibre, le bleu représente l’institution.» Qui aurait pu en douter ?
Puis le texte recommande un « ajout colorié chaud…. qui exprime la vitalité, le dynamisme, le mouvement, la chaleur de la proximité et le service.» Bref tout ce que la caisse n’a pas et n’est pas prête de présenter avec son équipe actuelle.
Pendant ce temps, les médecins libéraux sont contraints de continuer leur lutte pour obtenir plus de considération, de respect et pour pouvoir prétendre à des honoraires décents. Au motif d’un état des comptes précaire, ceux-ci devraient-ils être les seuls à subir les restrictions ?
Les confrères apprécieront.
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pour info
31/05/2003
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Ce qui est proposé n'est pas le système unique à liberté modulable (!), mais
un secteur unique librement modulable. Ce qui n'est pas du tout la même
chose. L'idée d'une liberté qui serait modulable laisse un goût métallique
assez prononcé pour être du plus mauvais effet et gâcher les meilleurs mets.
Description du SULM à l'adresse suivante :
http://www.fmfpro.com/article.php3?id_article=6
Pour l'instance de régulation, je pense aussi qu'elle n'est pas nécessaire,
d'une part car je peux me réguler seul. Ma conscience est là pour ça, et
ceux qui font des DE ont dû s'apercevoir qu'il n'est pas si facile
d'expédier un patient en lui faisant payer le prix fort. Ensuite, mes
patients n'oublient pas de me réguler aussi et ils le font d'ailleurs avec
beaucoup de tact. Pour terminer, le conseil de l'ordre a pour mission,
justement de faire respecter le tact et la mesure. Qu'il le fasse et qu'il
s'occupe des charlatans aussi d'ailleurs.
Manque plus que les psychiatre s'effraient de la Liberté.
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>
> l'idée de cette lettre et d'intervenir lors des états généraux
est a
suivre pour montrer qu'ilya un pb de représentativité des psy
libéraux (bien
qu'aux dernières nouvelles le nb de psy libéraux inscrits serait
très important) et c'est pour cela que j'avais proposé que dans chaque
département ceux qui vont aux eg aient les procurations de ceux qui ne peuvent y aller pour montrer ce que nous faisons et la part de la psychiatrie
libérale dans le psychiatrie en France pour montrer ce que nous voulons et ne voulons pas
>
dans la lettre 2 choses : d'abord j'aurais préfère que dans les formations soit
spécifiée la psychanalyse a coté de la psychodynamique et surtout la proposition de créer une instance de
régulation ne me satisfait pas : une
de plus... n'avons nous pas encore assez d Robespierre? chaque fois qu'on
veut un organisme professionnel c'est detourne (URML, fmc...) quant a leur
fonction, a leur mode de fonctionnement ... encore qqch qui sera lourd et qu'il faudra
se coltiner
>
> cordialement
> gilles
>
>
>
>> Message du 30/05/03 08:19
>> De : docteur-saier.eric <>> Docteur Eric SAÏER
>> Ancien Interne des Hôpitaux Psychiatriques Lyon, le 30 mai 2003
>> Ancien attaché des Hôpitaux de Lyon
>> Président du groupement des psychiatres libéraux Rhône-Alpes
>> Responsable de la coordination des psychiatres du Rhône
>>
>> PSYCHIATRIE - PSYCHOTHERAPIE
>>
>> 68, Cours Gambetta
>> 69007 Lyon
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>> À Jean-François Mattei
>> Ministre de la santé
>>
>> Monsieur le ministre,
>>
>> Les états généraux de la psychiatrie vont tenter de vous alerter sur la
gravité de la situation dans notre spécialité .Il y a cependant un biais énorme à ces journées, lié à la sous représentativité des psychiatres libéraux. Les 6400 psychiatres libéraux de France, avec leur 50 à 60
heures de consultations effectives par semaine, réalisent plus des trois quart
du temps passé par les professionnels de la santé mentale en face à face
avec les malades. Or, nous serons très peu présent pour les raisons suivantes
:
- Nos psychothérapies souffriraient d'une nouvelle absence après tous les
jours fériés du mois de mai.
- Fermer son cabinet pendant deux ou trois jours représente un sacrifice
financier important en plus des frais d'inscription, de transport
et d'hébergement.
- Les psychiatres secteur1 sont étranglés financièrement et se soucient aujourd'hui de savoir comment ils vont payer la cotisation à la CARMF en juillet, quelques jours de vacances en août à leur famille et leur
troisième tiers aux impôts en septembre.
- Les psychiatres secteur1 n'en sont plus aux palabres, ils réclament des actes, ils ont une analyse claire de la situation et des revendications légitimes prenant en compte les intérêts de tous les partis en présence ;
ils sont en cours de déconventionnement.
La société française est psychiquement très malade :
- Plus que nos voisins du sud qui ont su garder leurs repères
traditionnels.
- Plus que nos partenaires anglo-saxons dont l'idéologie de « winner, killer » soutient le narcissisme.
- L'explosion des familles, la faillite du système scolaire, les
problèmes de l'intégration, la fracture sociale touchant les jeunes, sont autant de facteurs pathogènes que notre société cumule comme des handicaps.
Le psychiatre libéral français est très performant :
- Il a une moyenne d'âge de 48 ans, avec les deux tiers entre 40 et 55
ans : expérimenté, pas encore vieux, il est au maximum de ses compétences.
- Il a une formation très complète, régulièrement réactualisée par sa
participation à des groupes de travail, à des sociétés savantes, à des actions de formation médicale continue.
- Il a une formation polyvalente, scientifique, médicale,
neurobiologique, pharmacologique, psychodynamique, cognitive, systémique qui lui permet d'articuler les différents niveaux, biologique, psychologique et social
du soin psychique, tout au long de la prise en charge en fonction de
l'évolution du patient.
La particularité du système Français de soins en psychiatrie, qui repose depuis 20 ans sur le nombre important de psychiatres libéraux, a permis:
- De réduire de façon drastique le nombre de lits en psychiatrie.
- De réduire de 15 à 20% le budget de l'hôpital psychiatrique (en francs euros constants).
- D'assurer un suivi ambulatoire de qualité, permettant de laisser le
patient dans son milieu naturel, de préserver et de développer ses aptitudes sociales.
Nous savons que les problèmes de l'hôpital sont essentiellement liés aux
35 heures et au manque de lits de postcure.
Nous savons également que la limite est atteinte et que plus aucune restriction budgétaire ne pourra se faire sans dommage pour la
population.
La santé mentale est devenue une préoccupation majeure de nos
concitoyens ; pas un journal, pas un livre, pas un film qui ne montre la fragilité de
l'appareil psychique et son caractère déterminant pour la vie toute
entière.
Le psychiatre libéral doit faire face à de nouvelles missions pour
lesquelles il est le mieux formé et donc le plus apte à répondre :
- Les nouvelles formes d'errances psychosociales.
- Les nouvelles formes d'addictions.
- Les nouvelles pathologies du couple et de la famille.
Le pouvoir politique est face à un enjeu sanitaire majeur, garder une psychiatrie libérale de haut niveau doit être un impératif pour garantir
:
- Une efficacité clinique des soins.
- Une justice sociale.
- Une vision humaniste et intégrative de la médecine.
Études, rapports d'experts, missions diverses, si ils sont confiés à des personnes qui se donnent la peine d'aller voir sur le terrain ce qui s'y passe, ne pourront que confirmer ce que disent les coordinations de psychiatres.
Nous sommes tout à fait favorables à des évaluations de qualité, elles
ont déjà permis de confirmer quelques points essentiels :
- Les thérapeutes hautement qualifiés ont plus de succès thérapeutiques
que les thérapeutes moins bien formés (étude Menninger). Il s'agit d'une
évidence qui justifie de préserver une élite motivée, sélectionnée et formée.
- La psychothérapie du psychiatre est efficace dans la réduction du
besoin de services médicaux plus coûteux (examens para cliniques, hospitalisations)
- La psychothérapie affecte les indicateurs physiologiques et de santé
(étude Kandel)
Nous pouvons nous baser sur des études d'évaluation déjà réalisées pour repérer comment des symptômes peuvent se résoudre, comment nous pouvons obtenir des progrès dans le fonctionnement interne, dans la capacité à fonctionner, à se débrouiller avec les problèmes de la vie, à nouer des relations avec autrui. Nous pouvons nous prêter à de nouvelles
évaluations pour faire avancer les savoirs et pour participer au souci politique de
payer ce qui est utile.
Mais en aucun cas nous pouvons accepter une manœuvre dilatoire sous
prétexte d'évaluation à venir. Les psychiatres libéraux intègrent les données de
la recherche au fur et à mesure de ses avancées. C'est un enjeu majeur de la formation médicale continue que nous voulons indépendante.
Finalement la décision concernant les techniques de soins et la durée
des soins doit revenir au psychiatre qui peut seul faire la synthèse entre la théorie et la clinique, entre le général et le particulier, entre la
maladie et le sujet malade.
La psychiatrie libérale a un prix, inférieur à ce que coûte un salarié.
Tout le monde s'accorde aujourd'hui pour dire que la consultation
psychiatrique vaut deux fois et demi la consultation du médecin généraliste, soit 50
euros.
La psychiatrie libérale doit aujourd'hui avoir accès à une liberté tarifaire :
- Parce que l'évolution et la variété des techniques et des demandes de
la population imposent la mise en place d'un cadre thérapeutique qui ne correspond pas à celui de la consultation standard.
- Parce qu'il existe un continuum entre maladie mentale et souffrance psychique, entre soigner et prendre soin, entre « to cure » et « to
care ».
- Parce que la modulation des honoraires est un facteur de régulation et
de responsabilisation des patients, gérée de façon efficace et éthique par
la majorité des psychiatres actuellement en secteur 2.
- Parce qu'il s'agit d'un facteur d'économie pour la collectivité, par la diminution du nombre d'actes remboursés.
Le secteur unique à liberté modulable est celui qui convient le mieux à
la psychiatrie libérale.
Il permet une adaptation souple en fonction du type de pratique, de son évolution, de son type de clientèle.
Pour que cette réforme soit acceptable par la population, par le pouvoir politique et par l'éthique professionnelle, il faut lui adjoindre une instance de régulation gérée par la profession.
Cela implique tout d'abord une prise de conscience de l'évolution des mentalités et nécessite une reformulation moderne de la déontologie qui
régit le rapport médecin / malade. « Le tact et la mesure » est une formulation vieillotte, empreinte de paternalisme, qui laisse le médecin appliquer le tarif qu'il juge bon et s'arranger avec sa conscience. Nous avons là exactement la structure de la relation d'emprise avec tous les abus
auxquels ça peut donner lieu. La plupart des médecins n'abusent pas, mais le code
de déontologie ne protège pas actuellement un patient contre un abus. Le
patient est en position d'infériorité soumis au dictat d'un médecin en position
de puissance. Nous devons établir les bases d'un rapport égalitaire, contractuel, reconnaissant les droits du patient. Il suffit de remplacer
le tact et la mesure » par « des honoraires explicitement justifiés par le médecin et librement accepté par le patient » pour clarifier le rapport
et renforcer la notion de contrat et de partenariat à la fois sur le plan thérapeutique, moral et juridique.
Il nous faut ensuite créer une instance de régulation de la liberté tarifaire. Nous avons les moyens de le faire. L'argent des unions professionnelles, les associations de FMC et autres sociétés savantes,
les syndicats médicaux, sont autant de ressource pour mettre rapidement en
place une telle instance.
Cette instance aurait une fonction de conseil très utile auprès de la population, règlerait les conflits et mettrait l'usager au cour du
système de soins, permettant une réforme simple, efficace, éthique et populaire, renouant avec une liberté à la française en ne sacrifiant aucune de nos valeurs humanistes.
Nous sommes prêt à collaborer à la mise en place d'une telle réforme dont
la France a besoin. Nous sommes dans l'attente du futur règlement
conventionnel minimal que nous n'accepterons que s'il est compatible avec notre analyse
et nos revendications.
Je vous prie, monsieur le ministre, d'agréer mes respectueuses
salutations,
Eric Saïer
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